vendredi , 6 novembre 2020
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RDC : Le vent de l’opposition républicaine souffle au sein de Lamuka

LAMUKA entend mettre la main à la pâte des réformes institutionnelles annoncées du pays. Dans un mémo remis lundi 02 septembre au Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, en visite à Kinshasa, par une délégation de LAMUKA conduite par Pierre Lumbi, le regroupement cher à Moïse Katumbi demande à être impliqué dans « les réformes substantielles à réaliser avant les prochaines élections ». Et ce, aux côtés de la coalition FCC-CACH au pouvoir. « Pour restaurer à jamais le peuple dans son statut de souverain primaire, conjurer les putschs électoraux et éviter que les Congolais ne croient plus aux élections comme mode d’accession au pouvoir, LAMUKA tient à ce que des réformes substantielles soient réalisées avant les nouvelles élections. Ces réformes concerneront notamment, la Cour constitutionnelle, la CENI, le Conseil Supérieur de l’Audio-visuelle et de la Communication, la Commission nationale des droits de l’homme et tant d’autres. Ces réformes doivent se faire dans le cadre d’un dialogue réunissant les forces politiques les plus représentatives du pays », lit-on dans les extraits dudit mémo.

L’avenir de la République démocratique du Congo (RDC) est l’affaire de toutes ses filles et de tous ses fils. Pour ne plus avoir à revivre l’expérience électorale de 2018, LAMUKA, la plateforme d’opposants,entend mettre la main à la pâte des réformes institutionnelles annoncées du pays. Dans un mémo remis lundi 02 septembre au Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, en visite à Kinshasa, par une délégation de LAMUKA conduite par Pierre Lumbi, le regroupement cher à Moïse Katumbi demande à être impliqué dans « les réformes substantielles à réaliser avant les prochaines élections ». Et ce, aux côtés de la coalition FCC-CACH au pouvoir. Le vent de l’opposition républicaine serait-il en train de souffler sur la plateforme née à Genève ?

« Pour restaurer à jamais le peuple dans son statut de souverain primaire, conjurer les putschs électoraux et éviter que les Congolais ne croient plus aux élections comme mode d’accession au pouvoir, LAMUKA tient à ce que des réformes substantielles soient réalisées avant les nouvelles élections. Ces réformes concerneront notamment, la Cour constitutionnelle, la CENI, le Conseil Supérieur de l’Audio-visuelle et de la Communication, la Commission nationale des droits de l’homme et tant d’autres. Ces réformes doivent se faire dans le cadre d’un dialogue réunissant les forces politiques les plus représentatives du pays », lit-on dans les extraits dudit mémo que Forum des As a pu consulter.

« Nous estimons qu’il faut des réformes institutionnelles mais qui ne doivent pas se faire de façon unilatérale. Elles doivent se faire avec toutes les forces politiques représentatives de la nation congolaise », déclare Pierre Lumbi.

Et ces forces politiques et sociales les plus représentatives sont LAMUKA d’un côté et la coalition FCC-CACH de l’autre. Pour LAMUKA, il est impérieux que les Nations-Unies contribuent à promouvoir le dialogue entre ces forces « pour faire aboutir ces réformes par la consensualité républicaine nécessaire à la paix civile plutôt que par le jeu des majorités parlementaires arithmétiques et sans prise réelle sur le peuple ».

LAMUKA dit espérer un changement fondamental et que les réformes structurelles requises seront opérées pour consolider l’État, restaurer son autorité, relancer l’économie nationale et améliorer sensiblement les conditions de vie des populations congolaises. « Le Secrétaire Général de l’ONU nous a fait le point sur le contact qu’il a eu à travers le pays. Ce qui est important, c’est que nous nous sommes plus ou moins mis d’accord pour continuer les contacts afin que nous puissions voir comment réaliser des réformes institutionnelles qui nous permettent de ne plus revivre ce que nous avions vécu en 2018 notamment la réforme de la Cour institutionnelle, de la CENI… », a déclaré Pierre Lumbi aux médias.

La situation sécuritaire du pays était également au menu des échanges d’António Guterres avec les opposants Rd congolais. « Nous avons parlé de la situation sécuritaire à Beni, au Sud-Kivu dans le Minembwe, dans d’autres parties du pays. Il y a eu des convergences, nous nous sommes plus ou moins entendus. Il nous a dit que les Nations Unies vont tout faire pour renforcer les brigades spéciales afin d’aider notre armée à mettre fin à cette situation d’insécurité », rapporte le vice-président de « Ensemble pour le changement ». La délégation de LAMUKA, outre Pierre Lumbi, était composée de Fidèle Babala du Mouvement de Libération du Congo, MLC, et Devos Kitoko Mulenda de Engagement pour la citoyenneté et le développement, Ecidé.

Avant de recevoir les opposants, le SG des Nations-Unies a rencontré le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, le président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba et la speaker de la Chambre, Jeanine Mabunda.

Antonio Guterres ne s’est pas seulement arrêté à Kinshasa, il a également visité l’Est du pays. Notamment Goma, Beni et Mangina.

A Kinshasa, le numéro 1 de l’ONU était accompagné de son adjoint chargé des opérations de maintien de la paix, Jean- Pierre Lacroix et du Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom. 

(avec Didier KEBONGO)

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