vendredi , 6 novembre 2020
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Fatshi [gauche], président de la RDC, lors de sa visite a Washington, avec l'ambassadeur des USA a Kinshasa, en train de lui montrer quelque chose.
Fatshi [gauche], président de la RDC, lors de sa visite a Washington, avec l'ambassadeur des USA a Kinshasa, en train de lui montrer quelque chose.

RDC : Quel bénéfice Fatshi et le peuple congolais tireraient d’un bras de fer avec « Kabila » ?

Au cours des cent premiers jours de son mandat, la population s’est félicitée de l’attitude républicaine et patriotique adoptée par le chef de l’Etat. Les personnes interrogées se disent satisfaites de l’avoir vu mettre en œuvre plusieurs aspects de son programme de campagne, notamment la libération des prisonniers politiques et d’opinion, la décrispation du climat politique qui s’est traduite par la tenue de meetings de l’opposition sans une entrave quelconque 87%; son souci de maintenir la paix et la sécurité à travers le pays 63%. Ce qui l’a conduit à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, où il a présidé une réunion du Conseil supérieur de la défense, dans la ville de Béni, en Ituri, où il a annoncé la permutation et le renforcement des éléments des forces de défense et de sécurité en vue de mettre définitivement un terme aux massacres qui s’y commettent à des intervalles réguliers. Quand le Président de la République, démocrate, s’incline devant les prescrits de la Constitution qui l’obligent à rechercher le formateur et le chef du gouvernement au sein de la majorité parlementaire, numériquement contrôlée par la famille politique de l’ancien Chef de l’Etat, on estime qu’il est aux ordres de ce dernier. La question que les observateurs se posent est de savoir quel bénéfice Félix Tshisekedi et le peuple congolais tireraient d’un bras de fer avec Joseph Kabila. L’histoire du passé devrait inciter les « pyromanes » d’aujourd’hui à tirer les leçons des conflits Kasa-Vubu-Lumumba, Kasa-Vubu-Tshombe, Mobutu –Tshisekedi, Pouvoir de Kinshasa-Rébellions du RCD, du MLC, du RCD/N et du RCD/K/ML. De 1960 à 2018, le pays a vécu dans un climat permanent de dictature, de règlements des comptes entre ses filles et fils, avec comme corolaires l’insécurité, le pillage de ses ressources naturelles, la mauvaise gouvernance, la clochardisation du grand nombre, etc. Le peuple congolais a-t-il besoin d’un nouveau conflit armé entre les partisans de l’ancien et du nouveau système ?

En 100 jours, Félix Antoine Tshisekedi, nouveau Président de la République investi le 24 janvier 2019, a donné des signaux incontestables du changement de gouvernance au sommet de l’Etat. Le tout a commencé par la fermeture des cachots des services spéciaux, rendant libres des centaines de citoyens arrêtés pour des motifs divers, le plus souvent futiles. Le second signal fort a été l’interdiction des sorties des fonds au niveau des ministères, entreprises et services publics, sauf pour ceux liés aux charges sociales, ainsi des mises en place du personnel. 

Il y a eu ensuite la libération des prisonniers politiques et d’opinions, parmi lesquels Jean-Claude Muyambo, Firmin Yangambi, Franck Diongo et Diomi Ndongala, fichés « prisonniers emblématiques » dans l’Accord dit de la Saint Sylvestre, signé le 31 décembre 2016 entre forces politiques et sociales signataires de l’Accord de la Cité de l’Union Africaine (octobre 2016) et celles non-signataires. Pour des compatriotes ayant passé entre 3 et 10 ans à la Prison Centrale de Makala, le geste du nouveau Chef de l’Etat valait son pesant d’or.

On ne pourrait oublier le geste posé par le Chef de l’Etat à l’endroit de Moïse Katumbi, Antipas Mbusa, Olivier Kamitatu, Francis Kalombo et autres partis en exil depuis deux à quatre ans et qui peuvent rentrer au pays sans crainte d’être arrêtés ou jetés en prison. On signale aussi que les étrangers d’origine congolaise peuvent désormais se faire délivrer un visas d’entrée à leur arrivée à n’importe quel poste frontalier du pays. 

On a enregistré aussi, dès l’aube de son quinquennat, la volonté de Félix Antoine Tshisekedi de rompre avec les antivaleurs, dont l’impunité. C’est ainsi que l’on a assisté à une série de suspensions, de leurs fonctions, du colonel de la police tenu responsable des dérapages de ses éléments lors d’une manifestation des étudiants de Lubumbashi, du Directeur général de l’UPN (Université Pédagogique Nationale), du Directeur général de Transco (Transports en Commun du Congo), du Président de l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPTC) et du Directeur général de la SCTP (Société Commerciale des Transports et des Ports), tous accusés de mégestion, sans oublier l’ancien ministre des Affaires Foncières, présumé coupable de tripatouillage des patrimoines fonciers tant publics que privés, etc.

La RDC transformée en vaste chantier

Et le 2 mars 2019, il a donné le coup d’envoi de son « Programme d’urgence de 100 jours » pour la modernisation ou la réhabilitation des infrastructures de base. La spécificité de ce plan d’aménagement du territoire national est qu’il est entièrement financé par le Trésor public congolais et exécuté par des sociétés nationales de génie civil. En principe, sa mise en œuvre devrait se passer de tout commentaire, car les Congolaises et Congolais de Kinshasa comme ceux des provinces sont eux-mêmes témoins de la métamorphose que connaissent déjà un certain nombre de leurs routes, ponts, écoles, hôpitaux, réseaux de desserte en eau potable et électricité.

Dans la capitale par exemple, les usagers de la route peuvent attester de la réalité des travaux déjà effectués sur les avenues de la Sablière à Masina, Saïo à Kasa-Vubu et de la Fikin à Lemba  ainsi que ceux en cours sur l’avenue Kulumba à Masina, la nouvelle avenue déjà baptisée Félix Tshisekedi avant son achèvement, laquelle est appelée à relier le Campus de Kinshasa, Mbanza-Lemba, Kisenso et Matete, sur la route de Matadi à Mitendi, Badiadingi (arrêt Zapé) et Grammalic, sur les avenues Université dans le secteur de Yolo, Biangala à Lemba/Salongo, Luambo Makiadi (ex-Bokassa), Kabambare, Kabinda, Commerce, Tombalbaye, etc.

En provinces, le premier coup de pioche des travaux d’asphaltage de la route Boma-Moanda (109 Km) a été donné il y a trois semaines, de même que celui de colmatage des nids de poule entre Boma et Matadi sur une centaine de kilomètres. La province de la Tshopo vient d’être désenclavée grâce à la construction, en l’espace d’un mois, de nouveaux ponts sur les rivières Lubunga et Lubuya ce qui permet de nouveau à ses habitants de communiquer avec leurs frères et sœurs du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, du Maniema et du Kasaï Central. Ces deux ouvrages ont été inaugurés, il y a deux semaines, par le Chef de l’Etat en personne.

La route devant relier Mbuji-Mayi et Kananga est également inscrite à l’agenda des 100 jours. Chaque province et chaque ville du pays sont concernées, soit en termes de routes, de ponts, d’écoles ou d’hôpitaux.

C’est le cas du Sud-Kivu et du Nord-Kivu, dont la jonction entre les villes de Goma et de Bukavu devrait être assurée, dans un proche avenir, par une route asphaltée, afin de mettre fin aux cas de naufrage sur le Lac Kivu.

Ebola : invité – surprise

Pendant que le Chef de l’Etat est occupé à l’aménagement de nouvelles infrastructures ou à la réfection d’anciennes, le virus Ebola s’est invité dans son programme de 100 jours. Cet imprévu l’a conduit à visiter son épicentre qu’est Beni et à mettre en place un Comité multisectoriel de pilotage des actions de riposte et de prévention. Le grand souci de Félix Antoine Tshisekedi est d’éradiquer ce fléau mortel. Ce pari exige d’être gagné car s’il est perdu, des milliers voire des millions de vies humaines risquent d’être sacrifiées, ce qui pourrait valoir au pays d’être placé au ban de la communauté internationale.

Des ennemis de la cohabitation pacifique Tshisekedi-Kabila

En trois mois de travail, le nouveau Président de la République peut se féliciter d’avoir pris un bon départ pour la mutation du Grand Congo en Etat de droit, pacifique et prospère. Pendant que des millions de compatriotes se réjouissent de l’avènement d’un nouveau leadership à la tête du pays et d’une nouvelle vision dans la gestion de la chose publique, certains esprits ne semblent pas voir d’un bon œil la passation civilisée de témoin entre le Chef de l’Etat sortant et son successeur au poste.

A leur avis, pour marquer le changement de gouvernance, Félix Tshisekedi devrait absolument entrer en conflit avec le Chef de l’Etat. On voudrait le voir couper tout contact avec Joseph Kabila, à Kingakati comme à la Cité de l’Union Africaine, interdire à Joseph Kabila toute concertation avec les sénateurs, députés nationaux, gouverneurs de provinces et députés provinciaux du FCC (Front Commun pour le Congo), dont il est pourtant l’autorité morale, et pourquoi pour tout mouvement à Kinshasa, en provinces ou à l’étranger.

Quand le Président de la République, démocrate, s’incline devant les prescrits de la Constitution qui l’obligent à rechercher le formateur et le chef du gouvernement au sein de la majorité parlementaire, numériquement contrôlée par la famille politique de l’ancien Chef de l’Etat, on estime qu’il est aux ordres de ce dernier.

La question que les observateurs se posent est de savoir quel bénéfice Félix Tshisekedi et le peuple congolais tireraient d’un bras de fer avec Joseph Kabila. L’histoire du passé devrait inciter les « pyromanes » d’aujourd’hui à tirer les leçons des conflits Kasa-Vubu-Lumumba, Kasa-Vubu-Tshombe, Mobutu –Tshisekedi, Pouvoir de Kinshasa-Rébellions du RCD, du MLC, du RCD/N et du RCD/K/ML. De 1960 à 2018, le pays a vécu dans un climat permanent de dictature, de règlements des comptes entre ses filles et fils, avec comme corolaires l’insécurité, le pillage de ses ressources naturelles, la mauvaise gouvernance, la clochardisation du grand nombre, etc. Le peuple congolais a-t-il besoin d’un nouveau conflit armé entre les partisans de l’ancien et du nouveau système ? Quelle faute commet Félix Tshisekedi en exerçant le pouvoir d’Etat dans les limites lui définies par la Loi fondamentale ? On se demande, une fois de plus, si on ne fait pas des appels du pied à un dictateur qu’il ne veut pas être.

LES ACTIONS ET PERSONNALITÉS QUI ONT MARQUÉ LA POPULATION

Le samedi 2 mars 2019, le président de la République Félix Tshisekedi avait présenté son programme d’urgence pour les 100 premiers jours de son élévation à la magistrature suprême du pays. Ce, en attendant la formation du gouvernement de coalition. Dans un discours prononcé à cette occasion devant les corps constitués de la nation, le chef de l’Etat avait chiffré son programme à 304 millions de dollars et indiqué qu’il devait être financé sur fonds propres à hauteur de 206 millions de dollars USD, par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) pour un montant de 70 millions USD, et le Fonds National d’Entretien Routier (FONER) pour une somme de 23 millions américains.

Il avait indiqué que les secteurs concernés par ce programme d’urgence sont les routes, la santé, l’éducation, l’habitat, l’énergie (eau et électricité), l’emploi, le transport et l’agriculture.

Ce 4 mai 2019, le programme arrive à échéance. Pour connaître le point de vue de la population sur les actions menées à travers le pays, notre Institut de sondage a interrogé un important groupe évalué à plus de mille personnes issues de toutes les couches sociales. Elles ont été interrogées sur l’opinion qu’elles se font sur ce qu’a été le comportement du président de la République lui-même pendant ces 100 premiers jours, sur les ministres et les mandataires des entreprises publiques qui ont véritablement mis à profit les moyens financiers à leur disposition pour exécuter les volets du programme qui leur ont été indiqués.

FELIX TSHISEKEDI TSHILOMBO (CHEF DE L’ETAT)

Au cours des cent premiers jours de son mandat, la population s’est félicitée de l’attitude républicaine et patriotique adoptée par le chef de l’Etat. Les personnes interrogées se disent satisfaites de l’avoir vu mettre en œuvre plusieurs aspects de son programme de campagne, notamment la libération des prisonniers politiques et d’opinion, la décrispation du climat politique qui s’est traduite par la tenue de meetings de l’opposition sans une entrave quelconque 87%; son souci de maintenir la paix et la sécurité à travers le pays 63%. Ce qui l’a conduit à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, où il a présidé une réunion du Conseil supérieur de la défense, dans la ville de Béni, en Ituri, où il a annoncé la permutation et le renforcement des éléments des forces de défense et de sécurité en vue de mettre définitivement un terme aux massacres qui s’y commettent à des intervalles réguliers.

L’on a également noté son ouverture d’esprit et sa détermination à travailler avec des hommes à la moralité éprouvée.

Au plan social 45%, les grandes réalisations ont été entre autres l’amélioration des conditions salariales et leur bancarisation. Ce qui a permis d’une part le paiement des nouveaux éléments de la Police déployés à travers le territoire national et de l’autre, la rapidité dans la paie de solde et de primes de combat ainsi que celui de leurs ménages.

Dans le même volet, des avancées notables ont été enregistrées dans l’amélioration de la desserte en énergie électrique à Kinshasa et dans certaines grandes villes du pays.

Sur le plan économique, 57% des personnes enquêtées pensent que les cent premiers jours de la présidence de Félix Tshisekedi ont été marqués par des résultats positifs en terme de maximisation des recettes constatées du coté du Ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.

Selon des sources internes, le taux d’exécution du budget s’élève à plus de 200% depuis l’arrivée au pouvoir de Fatshi.

Dans bien d’autres régies financières, une amélioration des recettes a été enregistrée notamment au FPI, DGI, CNSS pour ne citer que celles-ci.

En ce qui concerne l’épidémie de la maladie à virus Ebola, le Président de la République a créé un comité de pilotage collégial et multisectoriel pour lutter contre cette épidémie.

Dorénavant, la gestion de l’épidémie est collégiale et multisectorielle.

Présidé par le Premier ministre, ce comité connaîtra l’implication de la Présidence de la République, des ministères de la Défense, de l’Intérieur, du Budget, des Finances et des Affaires humanitaires et le directeur général de l’INRB, le Dr Jean-Jacques Muyembe.

Globalement, 65% de la population enquêté trouvent que le bilan des 100 jours du Président de la République est positif. Cependant, 24% de la population lui reproche toujours sa coalition avec le Front commun pour le Congo, la plateforme politique de l’ancien président Joseph Kabila. De l’avis de certains répondants, le Chef de l’Etat doit s’en détourner au plus vite pour se donner suffisamment de marge de manœuvre dans la mise en œuvre de son programme d’action qui doit se traduire par la reconstruction effective du pays et la réalisation du mieux-être du peuple.

ACTION DE VITAL KAMERHE EN TANT QUE DIRCAB DU CHEF DE L’ETAT

Pendant les 100 premiers jours, le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat a prouvé qu’il demeure réellement un homme d’Etat, en l’assistant comme il se doit dans la conduite des affaires du pays (selon 56% d’enquêtés). Il a été partout avec lui, comme pour l’aider à se familiariser avec les dossiers délicats auxquels il est confronté. Il l’a également aiguillé dans les négociations délicates entre CACH et l’autorité morale du FCC.

En sa qualité de Chef de cabinet du Chef de l’État, le pacificateur a été au four et au moulin pour organiser le cabinet de son chef. Présent dans la quasi-totalité de déplacements du Président tant au pays qu’à l’étranger, il joue un rôle important dans la conduite des affaires de l’État en attendant la mise en place du gouvernement.

Ce qui a frappé le plus de congolais, c’est son humilité et son esprit d’ouverture, lui qui, hier collègue de Felix Tshisekedi, s’est rabaissé pour se mettre totalement à son service.

MEMBRES DU GOUVERNEMENT

Michel Bongongo (Fonction Publique, Défense Nationale et Anciens Combattants)

Après avoir réussi avec brio ses mandats au ministère du Budget et de la Fonction publique où il a initié, avec l’appui technique et financier de la Banque Mondiale, une réforme ayant abouti au rajeunissement des animateurs de tous les services publics de l’Etat, Michel Bongongo s’attèle, depuis qu’il assume l’intérim du ministre de la Défense, à peaufiner un plan de réforme des FARDC et de la Police nationale grâce auquel Félix Tshisekedi pourra opérer fa réforme en profondeur de ces deux corps.

Comme ailleurs, ce professeur d’université se fait fort d’approfondir ses dossiers avant la tenue de chaque réunion du Conseil supérieur de la Défense.

Les officiers supérieurs de l’armée et de la police apprécient fortement son sens élevé de responsabilité, son abord facile, et son esprit d’écoute.

Premier sur la liste, il fait 65% dans le baromètre du gouvernement.

Thomas Luhaka (ITPR)

Depuis le lancement du programme des 100 premiers jours du chef de l’Etat, le ministre ne se donne plus aucun moment de répit.

Classé deuxième dans le baromètre avec 56%, il est présent sur tous les chantiers où s’exécutent les actions définies aux entreprises relevant de son secteur pour suivre personnellement l’évolution de travaux, s’informer sur les écueils rencontrés et encourager les cadres et agents à s’acquitter de leurs devoirs dans l’intérêt du pays.

Chantal Safu (Genre, Famille et Solidarité Nationale)

Côte à côte avec le Ministre des ITPR, elle a pris, le jour de la célébration de la journée internationale dédiée à la femme, le ferme engagement de tout mettre en œuvre, dans le cadre du programme du chef de l’Etat, d’aider la femme congolaise à s’épanouir en mettant en œuvre des actions visant son autonomisation et à lutter contre les violences faites à la femme.

Elle s’est aussi souciée de lancer des campagnes de sensibilisation pour aider la femme à promouvoir la paix, la sécurité et le genre par l’accès aux services publics de qualité et à penser de manière égale pour construire intelligemment, innover pour le changement. Enfin, Chantai Safu a encouragé les femmes à dénoncer les agressions sexistes qu’elles subissent, qu’il s’agisse de mutilations génitales, de harcèlement sexuel ou de violences domestiques. Sans oublier les personnes de troisième âge à qui elle a distribué des vivres.

LES MANDATAIRES PUBLICS

Agnès Mwad (Caisse Nationale de Sécurité Sociale)

Depuis que cet établissement public a changé de dénomination pour prendre celle de la Caisse nationale de sécurité sociale, toutes les dispositions sont prises par la Direction générale aux fins de permettre aux prestataires sociaux de vivre convenablement. Ainsi, au terme de chaque trimestre, ces derniers sont payés auprès des centres de gestion installés non loin de leurs milieux d’habitation.

Apres l’achèvement de l’hôtel 5 étoiles de Kisangani, construit sur fonds propres de la CNSS, Agnès Mwad est déterminée à poursuivre les travaux de construction du Centre orthopédique moderne à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, sans oublier la réhabilitation et la modernisation des installations de cet établissement public aussi bien à Kinshasa que dans les provinces.

Grâce a la loi n°16/009 du 15 juillet 2016 relative au régime général de la sécurité sociale, l’INSS s’est mué en Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) depuis le 15 juillet 2018, au regard du Décret n°18 /27 du 14 juillet 2018 portant sa création, organisation et son fonctionnement entant qu’établissement public.

Suite à cette mutation, des innovations importantes ont été consacrées notamment les nouvelles catégories des personnes assujetties. Pour les assoir, les dirigeants de la CNSS ont organisé des rencontres avec les représentants des employeurs de différentes entreprises et des organisations syndicales dans le but de mettre l’homme au centre de leur action.

Ces efforts ont permis à cette dame réputée travailleuse et à ses administrés de tripler les recettes en l’espace de 100 jours du Chef de l’Etat. On note aussi le bon climat de travail qui règne dans cet établissement public dont Madame le DG n’accorde aucun prix à son repos car, elle travaille tous les jours.

Avec 64% d’opinions favorables, elle est classée première des mandataires publics pour la période de 100 jours du Chef de l’Etat.

Patrice Kitebi (Fonds de promotion de l’industrie)

La bonne gestion de cet établissement public lui a permis de contribuer positivement au financement des actions inscrites au programme des 100 premiers jours du chef de l’Etat à raison de 70 millions de dollars US. Dans cette foulée, le FPI a mis les bouchées doubles pour rendre fonctionnelle l’usine mobile de construction de bâtiments préfabriqués, de réhabiliter le pont Luboya sur l’axe Kisangani-Lubutu, travaux entrepris par l’Office des Routes et entièrement financés par le FPI ; l’adduction d’eau au niveau des sites de l’Université de Kinshasa, réhabiliter la centrale hydroélectrique de Bendera ainsi que la modernisation du port de Kalemie.

Parmi les projets dans le secteur de l’énergie que le FPI a financés, les répondants apprécient particulièrement l’HEDC, un projet pour la production, distribution et commercialisation de l’énergie électrique à Kananga, l’EDC(Electricité au Congo) pour la distribution d’électricité, construction et gestion de centrales électriques, des réseaux électriques et des panneaux solaires à Tshikapa dans la province du Kasaï Occidental et deux prêts à la SNEL pour la production, transport, distribution et commercialisation de l’énergie électrique dans le district de la Tshangu à Kinshasa. A cela s’ajoute le projet de production, distribution et commercialisation de l’énergie électrique à base d’huile de palme à Bumba.

Il y a aussi eu le financement du lot 2 du programme de la SNEL pour la réhabilitation et le renforcement de capacité de la centrale hydroélectrique de Bendera dans la province du Tanganyika, la réhabilitation de la microcentrale de 500 KW à Nyangezi dans la province du Sud-Kivu. La réhabilitation de la microcentrale de 400 KW à Mutamba à Fizi dans la province du Sud-Kiu fait partie de ces projets en cours de financement.

Il réalise 61% d’opinions favorables et se classe à la deuxième marche.

Maurice Tshikuya (Institut national de préparation professionnelle)

Dans le cadre du programme des 100 premiers jours, la Direction générale de l’Institut national de préparation professionnelle s’est engagée à former des hors la loi communément appelés Kulunas, pour ensuite les orienter dans les différentes brigades de construction agricoles, routières, de cantonnage manuel, de pêche, d’élevage, de la conservation de la nature. Pour Maurice Tshikuya, il s’agit là d’une contribution non négligeable à la restauration de la paix sociale et à l’autonomisation des jeunes désœuvrés.

Avec 60%, il est classé troisième de la liste.

Benjamin Wenga de l’OVD

Il a été la cheville ouvrière de vastes chantiers de réhabilitation de routes dans le cadre du programme d’urgence des 100 premiers jours du président de la République.

Un programme dont le volet des infrastructures occupe une place de choix. En effet, c’est l’Office de voiries et drainage (OVD) qui a effectué les travaux de réhabilitation des voiries urbaines à Kinshasa comme dans les provinces, ainsi que l’aménagement de certains grands carrefours dans la capitale. Ces travaux ont consisté en l’érection des ponts, des ouvrages d’art communément appelés saute-mouton ou échangeurs actuellement en cours.

A Kinshasa, on cite entre autres, les travaux de réhabilitation des avenues Saïo, Université, Bypass, Luambon Makiadi (ex-Bokassa), Kabambare, l’avenue située devant Lemba ou encore le boulevard Lumumba dans son tronçon situé entre Bibwa et Kinkole.

Les kinois se disent contents de ces travaux et espèrent que d’autres avenues délabrées de la capitale recevront elles aussi dans les prochains jours les engins de l’OVD pour les travaux de réhabilitation.

A l’intérieur du pays, les répondants ont été particulièrement marqués par les travaux de réhabilitation des routes dans la ville de Kananga au Kasaï Central, la route nationale n°1 dans le tronçon compris entre Kananga-Tshikapa et Kananga-MbujiMayi. Il y a eu aussi des travaux de réhabilitation de la route nationale n°3 à Miti dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu, la route nationale n°5 dans la même province, la route Bukavu-Kamanyola, la route Burhale-Shabunda jusqu’aKigulube, la route Burhale-Mwenga, Miti-Hombo. A cela s’ajoute les travaux de réhabilitation des axes routiers Boma-Matadi et pont Lubuya, situé à environ 58 km de la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.

Il totalise 58% d’opinions favorables mais toutefois, environ 39% de personnes satisfaites du volet infrastructures du programme d’urgence de cent jours du président de la République se montrent inquiets du fait de la rapidité avec laquelle ces travaux ont été effectués et redoutent que les ouvrages réhabilitées ne connaissent un problème de qualité.

(avec Sondage Les Points)

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