vendredi , 6 novembre 2020
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En pleine discussion - Francois MUAMBA [de dos a gauche], Joseph KABILA [tenue militaire au milieu] et Fatshi, président de la RDC [de dos devant].
En pleine discussion - Francois MUAMBA [de dos a gauche], Joseph KABILA [tenue militaire au milieu] et Fatshi, président de la RDC [de dos devant].

RDC : Droit de veto du FCC de « Joseph KABILA »

Depuis quelque temps, le FCC (coalition pilotée par l’ancien président Joseph Kabila) se livre à des actions que d’aucuns qualifient de pure provocation, donnant ainsi l’impression d’être en terre conquise où seuls ses membres détiendraient le veto qu’ils tiennent à tout prix à imposer à l’ensemble du peuple congolais. Après avoir provoqué des troubles et soulèvements populaires lors des élections sénatoriales du vendredi 15 mars 2019 suite à la corruption…. Le FCC est encore revenu à la charge le lundi 8 avril dernier. Cette fois-ci à travers un communiqué dans lequel ceux qui ont géré la République avec Joseph Kabila pendant 18 ans, de la manière que l’on connaît, se vantent des exploits de leur gestion. D’après des analystes, l’attitude arrogante dont font montre les membres du FCC est dictée par le fait qu’ils détiennent la majorité dans les deux chambres du parlement ainsi que dans les assemblées provinciales. Par-là, les sociétaires de Joseph Kabila pensent être les plus puissants pour dicter leur volonté à l’ensemble du peuple congolais, oubliant ainsi vite que ce même peuple ne l’a jamais supporté. Ce qui fait que pour se faire élire, ils ont dû passer par des sigles d’emprunt, cachant leurs vraies identités sous lesquelles ils sont connus parce que sachant qu’ils n’étaient acceptés par les Congolais. Par ailleurs, c’est une grosse erreur pour le FCC de ne compter que sur la majorité qu’elle a dans toutes les assemblées législatives, surtout que ses membres sont sans ignorer que leur situation dans ces assemblées ne reflète nullement la réalité sociologique nationale. Ils savent comment ils ont procédé pour se rendre majoritaires dans les assemblées législatives. Ils ne doivent pas oublier qu’en démocratie, le dernier mot revient toujours au peuple. Même s’ils font semblant, ils n’ont pas oublié combien de fois ce peuple les a fait plier dans leur hégémonie gloutonne.

Alors que la majorité des Congolais et tous ceux qui sont épris de paix et de justice avaient salué le changement intervenu au sommet de l’État en République Démocratique du Congo avec les élections générales du 30 décembre 2018, qui ont permis la passation pacifique et civilisée du pouvoir entre le président de la République sortant, Joseph Kabila, et l’entrant, Félix-Antoine Tshisekedi, pendant que les prophètes de malheur prévoyaient le chaos.

Cependant, depuis quelque temps, le FCC (coalition pilotée par l’ancien président Joseph Kabila) se livre à des actions que d’aucuns qualifient de pure provocation, donnant ainsi l’impression d’être en terre conquise où seuls ses membres détiendraient le veto qu’ils tiennent à tout prix à imposer à l’ensemble du peuple congolais.

Après avoir provoqué des troubles et soulèvements populaires lors des élections sénatoriales du vendredi 15 mars 2019 suite à la corruption qui avait non seulement régné en maître, mais qui constituait également l’unique visa pour obtenir l’aval des députés provinciaux afin d’être déclaré élu sénateur. Le FCC est encore revenu à la charge le lundi 8 avril dernier. Cette fois-ci à travers un communiqué dans lequel ceux qui ont géré la République avec Joseph Kabila pendant 18 ans, de la manière que l’on connaît, se vantent des exploits de leur gestion.

A les entendre, ils ont réalisé beaucoup d’exploits durant leur gestion du pays en mettant en place une chaîne de la dépense afin de mieux contrôler les entrées et les sorties des fonds. Ils ont aussi soutenu avoir stabilisé le cadre macroéconomique, etc. Bref, c’est grâce à l’austérité observée dans leur gestion que le nouveau Président a trouvé des caisses reluisantes. Ce qui lui a permis de lancer son programme d’urgence des 100 jours.

Pour nombre de compatriotes interrogés, le FCC est en train de provoquer les Congolais qui ne se sont pas encore totalement remis de tout ce qu’ils ont subi comme tortures morales et physiques pendant leur règne. En vantant leur gestion du pays que les Congolais jugent à l’unanimité catastrophique et déshumanisante, le FCC est en train de remuer le couteau dans la plaie qui ne s’est pas encore cicatrisée.

Face à cette attitude qui paraît comme une énième provocation, certains n’expliquent pas que ceux qui ont plongé le pays dans la misère indescriptible et fini par chosifier son peuple puissent avoir une telle audace

On semble ignore la « bombe » !

D’après des analystes, l’attitude arrogante dont font montre les membres du FCC est dictée par le fait qu’ils détiennent la majorité dans les deux chambres du parlement ainsi que dans les assemblées provinciales. Par là, les sociétaires de Joseph Kabila pensent être les plus puissants pour dicter leur volonté à l’ensemble du peuple congolais, oubliant ainsi vite que ce même peuple ne l’a jamais supporté.

Ce qui fait que pour se faire élire, ils ont dû passer par des sigles d’emprunt, cachant leurs vraies identités sous lesquelles ils sont connus parce que sachant qu’ils n’étaient acceptés par les Congolais.

Par ailleurs, c’est une grosse erreur pour le FCC de ne compter que sur la majorité qu’elle a dans toutes les assemblées législatives, surtout que ses membres sont sans ignorer que leur situation dans ces assemblées ne reflète nullement la réalité sociologique nationale. Ils savent comment ils ont procédé pour se rendre majoritaires dans les assemblées législatives.

Ils ne doivent pas oublier qu’en démocratie, le dernier mot revient toujours au peuple. Même s’ils font semblant, ils n’ont pas oublié combien de fois ce peuple les a fait plier dans leur hégémonie gloutonne. En janvier 2015, alors qu’ils avaient déjà tout arrangé à l’Assemblée nationale qui avait une voix prépondérante par rapport au Sénat au regard de la Constitution, les «mouvanciers» étaient contraints de faire marche-arrière. Et certains avaient même déjà fui leurs domiciles.

Acte II : Joseph Kabila n’a pas pu se représenter pour la 3ème fois en dépit du forcing qu’ils faisaient. Raison : résistance populaire par des marches pacifiques réprimées dans le sang. Nul n’ignore de nombreux martyrs faits à ce sujet.

Pour rappel, cette vigilance populaire s’observe actuellement à travers les travaux de réhabilitation de la voirie urbaine à Kinshasa qui sont en pleine exécution dans le cadre du programme d’urgence des 100 jours du Président de la République.

Un fait à ne pas négliger

En outre, vivant à l’ère des NTIC, tout le monde suit ce qui se passe sous d’autres cieux. Le cas algérien encore d’actualité peut mieux renseigner, après ceux tunisien et égyptien. Bref, lorsqu’un peuple se soulève, rien ne peut résister.

Que ceux qui croient avoir pris la RDC, notre patrimoine commun, en otage marquent une pause pour regarder dans le rétroviseur afin de lire correctement les signes de temps.

(avec Dom et lePhare)

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