Il y a dix jours, le président de la République, Félix Tshisekedi, avait suspendu l’installation de nouveaux sénateurs élus au suffrage indirect à cause de dénonciations d’actes de corruption de députés provinciaux qui ont fait l’objet d’enquêtes par la justice. « Cette décision d’installer le Sénat malgré les allégations de corruption jette un discrédit sur toutes les institutions. Elle démontre que le pays n’est pas prêt à faire des réformes structurelles nécessaires pour son développement. On ne guérit pas le cancer avec du cosmétique », Noël Tshiani.
Le candidat malheureux à la présidentielle, Noël Tshiani, a réagi sur la levée de suspension de l’installation du Sénat. Pour lui, cette mesure prise par le chef de l’État discrédite les institutions du pays.
Il y a dix jours, le président de la République, Félix Tshisekedi, avait suspendu l’installation de nouveaux sénateurs élus au suffrage indirect à cause de dénonciations d’actes de corruption de députés provinciaux qui ont fait l’objet d’enquêtes par la justice.
« Cette décision d’installer le Sénat malgré les allégations de corruption jette un discrédit sur toutes les institutions. Elle démontre que le pays n’est pas prêt à faire des réformes structurelles nécessaires pour son développement. On ne guérit pas le cancer avec du cosmétique », a-t-il indiqué via Twitter.
Mais on sait que le procureur général près la Cour de cassation a déposé jeudi le pré-rapport de son enquête sur des allégations et dénonciations de corruption des grands électeurs (députés provinciaux) après une « réunion de concertation avec les procureurs généraux » des provinces de la République démocratique du Congo, selon un communiqué de la présidence congolaise lu à la RTNC.
Cette décision de suspendre l’installation du Sénat faisait suite aux manifestations de colère organisées par les militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), à travers le pays, après l’échec de leur parti aux sénatoriales, rappelle-t-on.