Dans un rapport publié en ligne, le président du Conseil d’administration (PCA) de la Générale des carrières et des mines (GECAMINES), Albert Yuma Mulimbe, a indiqué que les états financiers de la Gécamines, sont non seulement contrôlés sur une base annuelle par des auditeurs externes internationaux, mais également communiqués à l’Initiative de transparence d’industrie extractive (ITIE), tel qu’en atteste la copie des échanges produits, dont les rapports sont publiquement consultables. En ce qui concerne les sommes prétendument absents des comptes de la GECAMINES pour les exercices précités, soit 2011-2014, le président du Conseil d’administration a indiqué que ceux-ci figurent bien dans le rapport de la vérité sur les mensonges des ONG en RDC. S’agissant des opérations ERG, CNMC et TFM, les montants perçus par la GECAMINES au cours de l’exercice 2016, figurent bien dans le rapport ITIE 2016 et les montants perçus au cours de l’exercice 2017 seront certainement publiés par l’ITIE dans son prochain rapport, a confirmé M. Yuma. Quant aux actifs, il a relevé qu’ils étaient cédés à leurs valeurs du marché tels qu’évalués par des banques d’affaires internationalement reconnues. M. Yuma a précisé que sur la période 2009-2014, la GECAMINES a versé 372 millions USD à l’Etat, bien loin des 75 millions USD avancés par des ONG précitées. Il a précisé que ces montants sont comptabilisés dans des états financiers de l’entreprise et repris en détail dans le rapport. En ce qui concerne la contribution de la GECAMINES, M. Yuma a affirmé que celle-ci contribue effectivement aux désendettements de la société, au paiement des salaires et aux investissements. Selon lui, le rapport produit des chiffres précis sur le sujet, loin des rumeurs et fantasmes véhiculés.
Le président du Conseil d’administration (PCA) de la Générale des carrières et des mines (GECAMINES), Albert Yuma Mulimbe a, au cours d’une conférence de presse internationale organisée mercredi à Kinshasa, livré la vérité sur les mensonges des Organisations non gouvernementales (ONG) en République Démocratique du Congo, en publiant le rapport et en le mettant à la disposition en ligne pour que l’opinion publique nationale et internationale puisse connaitre la réalité des faits.
M.Yuma a fait savoir que les accusations les plus graves portées à l’endroit de la GECAMINES par ces ONG, dont Global Witness, le Carter Center et Enough project sont notamment, le caractère non transparent de ses finances, des centaines de millions de dollars prétendument disparus de ses comptes durant les exercices 2011-2014, les revenus soi-disant non déclarés issus d’accords récents avec des partenaires nouveaux ou existants.
Il a cité également les ventes d’actifs prétendument sous-évalués, la contribution effective au budget de l’Etat et la contribution effective des désendettements aux salaires et aux investissements.
En réponse à ces accusations fortuites, M. Yuma a indiqué que les états financiers de la Gécamines, sont non seulement contrôlés sur une base annuelle par des auditeurs externes internationaux, mais également communiqués à l’Initiative de transparence d’industrie extractive (ITIE), tel qu’en atteste la copie des échanges produits, dont les rapports sont publiquement consultables.
En ce qui concerne les sommes prétendument absents des comptes de la GECAMINES pour les exercices précités, soit 2011-2014, le président du Conseil d’administration a indiqué que ceux-ci figurent bien dans le rapport de la vérité sur les mensonges des ONG en RDC.
S’agissant des opérations ERG, CNMC et TFM, les montants perçus par la GECAMINES au cours de l’exercice 2016, figurent bien dans le rapport ITIE 2016 et les montants perçus au cours de l’exercice 2017 seront certainement publiés par l’ITIE dans son prochain rapport, a confirmé M. Yuma.
Quant aux actifs, il a relevé qu’ils étaient cédés à leurs valeurs du marché tels qu’évalués par des banques d’affaires internationalement reconnues. M. Yuma a précisé que sur la période 2009-2014, la GECAMINES a versé 372 millions USD à l’Etat, bien loin des 75 millions USD avancés par des ONG précitées. Il a précisé que ces montants sont comptabilisés dans des états financiers de l’entreprise et repris en détail dans le rapport.
En ce qui concerne la contribution de la GECAMINES, M. Yuma a affirmé que celle-ci contribue effectivement aux désendettements de la société, au paiement des salaires et aux investissements.
Selon lui, le rapport produit des chiffres précis sur le sujet, loin des rumeurs et fantasmes véhiculés. A la question des salaires, il a dit que la Gécamines tient une nouvelle fois à rappeler qu’elle est à ce jour, la seule entreprise du portefeuille de l’Etat à avoir mis en place un plan social de départ à la retraite 2015-2017 qui a permis à 2.294 agents de quitter définitivement l’entreprise tout en bénéficiant de leurs décomptes finals.
A cet effet, la Gécamines n’entend pas rester silencieuse face à des allégations destinées à servir les mêmes intérêts qui, partout dans le monde voient d’un mauvais œil, le pays en développement qui ont fait le choix légitime de se réapproprier leurs ressources naturelles et d’imposer un meilleur partage des revenus entre les investisseurs et le pays hôte. Ces pays ne demandent qu’à augmenter leurs ressources propres pour conduire leurs politiques de développement et réduire leurs dépendances à l’aide étrangère conditionnelle.
Il a fait remarquer que la situation particulière de la Gécamines et de la RDC, constitue un défi posé à tous les pays miniers du continent africain qui ne peuvent se glorifier, de continuer de quémander l’assistance internationale alors que la récupération et les bons usages d’une partie seulement de la richesse tirée de leurs sous-sols changeraient radicalement la donne.Cependant, M.Yuma a affirmé que le manque à gagner pour la Gécamines et la RDC est à ce jour estimé, sur la base des projections fournies à l’époque par ces mêmes partenaires internationaux à 4,9 milliards USD entre 2005-2016.
(avec ACP)