Au lendemain de l’échec des discussions entre la CENI et les candidats président de la République, le CNSA a saisi la balle au bond, offrant ses bons offices pour continuer les échanges et tenter une conciliation des vues sur les sujets qui divisent les deux parties.
Aussi invraisemblable que cela puisse paraitre, les gens se comportent comme si tout va bien. A preuve, le rendez-vous manqué CENI-CNSA vendredi 12 semble de l’ordre normal des choses, alors que non. Il est préférable d’aplanir les points qui fâchent pour espérer aller à ces élections que tous les Congolais veulent apaisées.
Le temps presse, chaque seconde qui passe compte. On espère que le rendez-vous entre ces deux institutions, prévu pour ce mercredi 17 octobre sera le bon. Renseignement pris, des sources confient que le rendez-vous manqué de vendredi dernier est dû à l’absence dans la capitale du président de la CENI, en mission à Dar-Es-Salaam et de son second parti à Goma.
CENI – CNSA doivent débattre sur la machine à voter
Eviterait-on le débat sur la machine à voter côté Centrale électorale ? Ce serait oublier les recommandations de la communauté internationale sur cette épineuse question. Les membres du Conseil de sécurité lors de leur récent passage en RDC ont appelé à un plus large consensus des parties prenantes s’agissant de ce mode de vote que la Centrale électorale se propose d’y recourir pour les scrutins du 23 décembre prochain.
Même au CNSA, cette situation commence à agacer certains membres, qui estiment que ce qui arrive procède d’un manque de considération vis-à-vis de leur institution. Joseph Olenghankoy veut lui jouer l’apaisement à fond en appelant son équipe à prendre son mal en patience pour le nouveau rendez-vous fixé pour mercredi 17 octobre courant. Rien ne le démonte. « Ce qui compte, c’est le Congo », aime-t-il à répéter à ses interlocuteurs. Et même s’il faille tailler le chemin dans le roc pour arriver à ce consensus, le président du CNSA ne reculerait pas. Olenghankoy montre bien sa passion pour le Congo.
Reste à croiser le doigt pour la tripartite gouvernement-CNI-CNSA. Le peuple y gagnerait.
(avec DK)