La présence de Félix Tshisekedi à Bruxelles sonne comme une confirmation de la grande rencontre de l’opposition annoncée en terre belge. A cette réunion devraient participer le président de l’UDPS, Félix Tshisekedi, le leader d’Ensemble, Moïse Katumbi, le patron du MLC, Jean-Pierre Bemba et le porte-étendard de l’UREP, Adolphe Muzito. Ce dernier ne ménageant aucun effort, à l’image de Jean-Baptiste, pour baliser le chemin à l’organisation de cette grand-messe. On l’a vu la semaine dernière, successivement rencontrer Moïse Katumbi, Jean-Pierre Bemba pour enfin, finir avec cette entrevue dimanche 9 septembre avec Félix-Antoine Tshisekedi.
Vu de l’UDPS, cette réunion annoncée cadre parfaitement avec le contenu de l’adresse faite vendredi par Félix Tshisekedi en personne, aux combattants de son parti. A l’occasion de ce meeting, le leader de l’UDPS a invité sa base à considérer les autres leaders de l’opposition comme faisant partie d’une même famille. « Et, ils ne sont donc pas nos adversaires », a-t-il lâché sous les applaudissements. Fatshi est allé plus loin en disant qu’ils auront leur place dans les institutions post 23 décembre. Allusion faite ici, par Félix Tshisekedi à Jean-Pierre Bemba et Adolphe Muzito qui ont été invalidés dans la course à la présidentielle du 23 décembre prochain, de même qu’à Moïse Katumbi qui n’a même pas pu présenter sa candidature. Reste à savoir si à Bruxelles les différentes loges de l’opposition parlent le même langage.
Outre le retrait des machines à voter, le nettoyage du Fichier électoral qui font partie des revendications communes, il leur faut s’accorder – et c’est le plus difficile – sur la désignation d’un candidat commun à la présidentielle du 23 décembre, autour d’un programme commun.
Ces chefs de partis, sont conscients que cette fois-ci, il va falloir faire bloc pour espérer battre le candidat de la Majorité. Une équation à plusieurs inconnues qu’il paraît bien difficile de résoudre pour l’instant. Jusqu’ici du moins, ces leaders, tous ou presque, se montrent flexibles vis-à-vis d’une telle démarche tendant à maximiser leurs chances de gagner les élections.
C’est plus facile à dire qu’à faire, compte tenu des ego des acteurs en présence. Félix Tshisekedi, (UDPS), Vital Kamerhe (UNC) et Jean-Pierre Bemba (MLC) ont réaffirmé leur engagement à œuvrer dans le sens de dégager une candidature commune. Mais qui pourrait se désister au profit de l’autre ?, s’interroge-t-on dans l’opinion.
(avec FDA)