samedi , 7 novembre 2020
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France Ligue 1 : L’OM montre qu’il sera un sérieux prétendant au podium

Après une première période très aboutie, Marseille, et particulièrement Rami, auteur de deux erreurs, ont craqué en début début de seconde période. Mais les entrées de Thauvin et Germain, tous deux buteurs, ont changé la donne et permis à Marseille de gagner à Monaco. Une première après cinq défaites consécutives.

Malgré un début de deuxième période raté par la faute de Rami, Marseille a réalisé un gros coup en s’imposant à Monaco (3-2) grâce aux remplaçants Thauvin et Germain en fin de match, dimanche soir en clôture de la 4e journée de L1.

Après une première période très aboutie, Marseille, et particulièrement Rami, auteur de deux erreurs, ont craqué en début début de seconde période. Mais les entrées de Thauvin et Germain, tous deux buteurs, ont changé la donne et permis à Marseille de gagner à Monaco. Un première après cinq défaites consécutives.

Si l’OM montre ainsi qu’il sera un sérieux prétendant au podium, le match de Monaco a confirmé que cette saison serait compliquée pour l’équipe du Rocher. Il y a du talent. Reste maintenant à Leonardo Jardim à construire une équipe.

Le début de rencontre était fidèle aux attentes au niveau de l’engagement comme de la qualité tactique des deux équipes. Cela respirait le match de haut-niveau.

En revanche, au niveau de la finition, les deux attaques avaient mal réglé leurs mires. Durant le premier quart d’heure, les hommes de Rudi Garcia se créaient deux belles opportunités.

Calvaire pour Rami

D’abord, le centre parfait de Bouna Sarr trouvait Kostas Mitroglou, préféré à Valère Germain. La volée du Grec était appliquée mais sans surprise pour un très bon Diego Benaglio (7).

Puis, la tête de Sarr, suite à un débordement de Jordan Amavi, était détournée en corner par Jemerson (13). L’excellent centre de Dimitri Payet ne trouvait, ensuite, pas preneur (26). Enfin, la difficile volée de Mitroglou était détournée par Benaglio au pied de son premier poteau (37).

Alors que l’OM avait dominé la première période sans avoir marqué, Mitroglou allait changer la donner. Sur un nouveau centre parfait de Payet, le Grec claquait une tête qui laissait Benaglio pantois (0-1, 45+1).

L’OM menait à la pause. Rien de plus logique. D’autant que la formation de Garcia n’avait, non plus, rien concédé à son adversaire.

Avec Sarr à la place de Thauvin, le profil de l’équipe phocéenne était plus défensif. Son entraîneur voulait une équipe plus hermétique. Il a été servi. Car l’attaque monégasque n’a pas existé: une seule pseudo-frappe cadrée (tête de Falcao, 15) avant la pause.

Sermonnés par Jardim à la pause, les Monégasques revenaient avec une réelle volonté d’aller agresser leurs adversaires. Notamment le côté droit Henrichs-Grandsir. Le centre de ce dernier lobait Pelé (47). Sans conséquence.

Thauvin et Germain changent la donne

Monaco continuait son pressing haut: Falcao récupérait une passe ratée de Rami mais le champion du monde se rattrapait en sortant la frappe du capitaine monégasque, qui venait de dribbler Pelé. Mais Youri Tielemans surgissait et croisait victorieusement la reprise du droit (1-1, 48).

C’est fou comme un match peut changer de physionomie quand la confiance change de camp. Si solides avant la mi-temps, Marseille et Rami étaient en souffrance.

D’ailleurs, à la suite d’une percussion de Tielemans, relayée par Aholou, Henrichs centrait. Rami manquait son tacle. Et Falcao était le plus prompt pour donner, en cinq minutes, l’avantage à Monaco (2-1, 53).

Après que Tielemans s’est encore signalé (55), Garcia lançait Thauvin pour réagir (62). D’entrée, il devançait Barreca et reprenait de peu au-dessus un centre d’Ocampos.

Jardim répliquait en lançant Sidibé milieu droit, afin de consolider l’existant (65). Mais c’était plutôt Barreca et le côté gauche qui était le maillon faible monégasque. Thauvin lançait Sakai qui servait l’ex-Bastiais. D’un plat du pied bien senti, Thauvin inscrivait déjà son troisième but de la saison (2-2, 75).A Marseille, Germain entrait. A Monaco, c’était Pellegri. Sur un ultime corner, c’est le premier qui faisait la différence. D’une superbe tête au premier poteau, conjuguée à une erreur de main de Benaglio, l’ex-Monégasque offrait trois points à Marseille, qui point à cinq longueurs d’un Paris SG déjà bien loin…

(avec Afp)

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