Tout le monde en parle à Kinshasa, en Europe jusqu’aux Etats-Unis où les fanatiques ainsi que les observateurs sont beaucoup intéressés à la vidéo balancée sur l’Internet, qui montre «la nudité» de Didi Stone, la fille chérie du chanteur congolais Koffi Olomidé dit « Songe ya Mbeli ». Depuis quelques jours, cette image exposant ses parties intimes fait jaser dans les réseaux sociaux. Des commentaires vont dans tous les sens. Nombreux s’acharnent contre la vidéo en question et condamnent l’acte et l’auteur inconnu de cette sale besogne. Très choqué, le patron de Quartier Latin annonce une action judiciaire contre la personne qui a osé toucher à la prunelle de son œil. Est-ce de la bourride ou un bad buzz pour régler des comptes au père de Didi Stone ?
Sur les réseaux sociaux, une vidéo a circulé pour salir la fille chérie de Koffi Olomidé. A tort ou à raison, tout le monde a visualisé cette image malsaine qui associe Didi Stone à une actrice américaine réputée en matière de pornographie.
Très vite, ce porno vengeance a fait le tour de la toile et naturellement a affecté particulièrement son père, sa famille biologique ainsi que ses proches.
Est-ce Didi Stone ou pas ?
Face cette image débridée, Mopao Mokonzi n’a pas tardé à réagir vu la gravité et l’impact de cette cybercriminalité qui risque de nuire à sa notoriété étant une légende et à l’image de sa famille.
Dans une vidéo adressée au journal La Prospérité, le papa de Didi Stone a exprimé sa colère et son regret vis-à-vis de cette cabale formatée par des mauvaises personnes dont l’intention ne consiste qu’à nuire à l’image de sa fille. «Par devoir de morale et par devoir de parent, je ne laisserai pas faire toute personne qui ose s’attaquer à ma progéniture», a déclaré la star congolaise avec un ton brutale.
Pour tout dire, Koffi Olomidé condamne avec véhémence et toute son énergie ce comportement méphistophélique des internautes qui n’a pour but que de nuire à la réputation de sa fille Didi Stone. A en croire le chanteur, il s’agit, de manière indirecte, d’une attaque orchestrée contre sa personne.
Très fâché, Koffi menace !
Le patron de Quartier Latin se considère lui-même comme étant la cible principale visée dans cette affaire de porno-vengeance. Ainsi, il met en garde l’instigateur de cette image montée contre sa fille chérie. «Toi qui as choisi de m’affronter, affrontes moi. N’affronte pas mes enfants parce que tu ne réussiras pas. Nous sommes une famille bénie», prévient l’artiste visiblement très remonté.
Par ailleurs, l’auteur de l’album «Monde Arabe» estime qu’il est inadmissible, anormal qu’on touche aux enfants innocents quel que soit le degré du problème. Koffi Olomidé invite toute personne qui lui en veut à prendre son courage d’homme pour l’affronter au lieu de s’attaquer à ses enfants, à travers, des sales jeux. «Monter de coup pareil sur les réseaux pour nuire à ma fille est une forme de lâcheté qui ne dit pas son nom », insinue l’ex-Rambo du Zaïre.
Toutefois, en attendant qu’il ne maîtrise le réseau de trafiquants d’image contre sa fille, l’artiste annonce des poursuites judiciaires contre cette personne malintentionnée qui n’a eu pour loisir de salir Didi Stone et à travers elle son père.
Au-delà de cette affaire, les pensées des observateurs avertis sont directement tournées dans les passés avec une profonde ambigüité, en se rappelant des propos de Koffi qui a déclaré qu’il luttera jusqu’à la dernière goûte de son sang pour protéger ses enfants.
Viols de Paris
Koffi Olomide a été mis en examen lundi 13 Février 2012 par une juge d’instruction de Nanterre pour viols et séquestrations de trois ex-danseuses de son groupe. Koffindy, a selon les quatre danseuses, assouvi sa libido quand bon lui semblait, avec des pratiques digne d’un sadomasochiste, dans un appartement loué pour elles dans la capitale française. Appartement que les jeunes filles ne devaient quitter sous aucun prétexte au risque de se faire brutaliser par les hommes de main du musicien.
Selon les observateurs, l’affaire sexe vidéo ou film X, est une façon [pour les détracteurs de Koffindy] de faire payer à Didi Stone directement ce qu’a fait son père aux jeunes filles moins âgées qu’elle pendant des décennies et dont la plupart mineures au moment des faits.
Une danseuse y relate son quotidien lors des tournées françaises de Koffi Olomide : « Dès que le concert était terminé, on devait rentrer à la maison, à Asnières. On était gardées par trois vigiles. On était quatre dans la même chambre, on n’avait pas le droit de sortir sans autorisation. Je ne pouvais pas téléphoner, même à ma mère. On était payé 100 euros pour un concert de minuit à six heures de matin. On était forcées de coucher avec lui : il appelait un vigile pour qu’il amène une danseuse à l’Etape Hôtel ». Puis elle décrit la brutalité sexuelle de l’un des pères de la rumba congolaise également redouté pour ses pratiques mystiques : « il fait de la magie, des trucs bizarres, il nous soufflait sur le corps ». Lorsque ce n’était pas à l’hôtel, les « viols » se déroulaient parfois dans le studio d’enregistrement ou dans les toilettes d’un supermarché d’Asnières, se souvient une autre danseuse âgée de quatorze ans à l’époque des faits. « Il m’a demandé de l’accompagner faire des courses. (…) Il m’a demandé de déposer le caddie, que j’aille aux toilettes et que je ne ferme pas la porte. Après, il est venu. (…) Il m’a dit que je me tourne et a fait rentrer son truc. (…) J’avais mal. Il m’a dit “ne crie pas” parce qu’il y avait des gens à côté ». Celles qui se refusaient à lui étaient renvoyées. Ces danseuses ont aussi vécu enfermées dans la maison à Kinshasa de la mère du chanteur. À côté de cette maison-prison, il y a un hôtel où les vigiles amenaient des danseuses contraintes d’assouvir les pulsions de la star qui les y attendait, entièrement nue. Les viols étaient réguliers et brutaux.
Antoine Christophe Agbepa Mumba (né 13 juillet 1956), connu professionnellement sous le nom de Koffi Olomidé, a été reconnu coupable d’atteinte sexuelle sur mineure de 15 ans et condamné à 2 ans de prison avec sursis le 18 Mars 2019, par le Tribunal Correctionnel de Nanterre. Le ministère public avait requis 7 ans de prison.
Koffi Olomidé a été poursuit pour viol et séquestration de quatre de ses danseuses. Koffi a été également poursuivi par la justice française pour avoir facilité l’accès et le séjour illégal de ses danseuses sur le territoire français de même que leur mauvais traitement.
En France, l’atteinte sexuelle sur mineur est une infraction prohibant et réprimant les relations sexuelles, y compris consenties, entre un majeur et un mineur sexuel. Cet acte est considéré comme un délit.
(avec Jordache Diala)