samedi , 7 novembre 2020
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30 Avril : L’ultimatum du CLC au régime criminel de « Kabila »

Après la trêve observée depuis la dernière marche du 25 février 2018, le Comité laïc de coordination promet de rebondir après le 30 avril 2018, si les mesures de décrispation ne sont pas mises en œuvre. Un ultimatum lancé au Gouvernement pour réclamer l’application intégrale de l’accord de la Saint-sylvestre.

Dans une note interne adressée à ses différents points focaux, le mardi 20 mars dernier, le CLC initie une série d’actions qualifiée de « réarmement moral et spirituel ». Il s’agit de la formation à la non-violence à travers tous les diocèses du pays et la participation massive à la retraite de Pâques dans les différentes paroisses.

Les cloches de tous les jeudis, à partir de 21 heures, doivent également être maintenues. Et cette fois-ci, indique cette correspondance, à travers toutes les paroisses du pays  » comme signal d’éveil qui rappellera à tous que le combat n’est pas fini et que la vigilance et la détermination demeurent la règle. Là où les paroisses protestantes, des églises de réveil et les mosquées accepteront de s’associer à cette action, ils seront les bienvenus dans le cadre d’un œcuménisme de changement pour le salut du peuple souffrant de Dieu en RDC « .

Ces actions prévoient aussi le volet diplomatique en collaboration avec la diaspora congolaise. Ce dernier point reposera sur la lettre du CLC à adresser au Secrétaire général de l’Organisation des nations unies. Dans ce mémo, dont copies ont été envoyées notamment à l’Union africaine, l’Union européenne, l’Organisation internationale de la Francophonie, à la Sadc, à la Ceeac, au Cirgl, le CLC insiste sur le fait que le temps est venu d’agir.

Bien avant cela, il lance un ultimatum au Gouvernement, à la date du 30 avril 2018 pour la mise en œuvre de toutes les mesures de décrispation politique, condition sine qua non, selon cette organisation, pour que les élections se déroulent dans la paix et la transparence et, qu’elles offrent l’égalité de chance à tous. Le CLC invite, à cette même occasion, les Nations unies à considérer cette date butoir. Car, passé ce délai, renchérit-il, il sera dans l’obligation d’ouvrir « la seconde saison d’actions d’envergure de protestation dans l’ensemble du pays ».

Ce moment de répit observé par cette structure de l’archevêché de Kinshasa, souligne la note, laisse le temps à tous les acteurs de la crise politique en RDC de trouver une solution autour des Nations unies et de l’Union africaine, avant la date butoire du 30 avril prochain.

[MOLINA]

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