samedi , 7 novembre 2020
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Liaison extra-conjugale : Barnaby JOYCE a causé une souffrance et une humiliation extrêmes à son épouse

La coalition australienne dans la crise. Barnaby Joyce est dans la tourmente depuis la révélation de sa liaison avec une collaboratrice de près de 20 ans sa cadette, qui attend aujourd’hui son enfant. Il est accusé d’avoir contrevenu aux règles du gouvernement en la faisant nommer dans un cabinet ministériel et les appels à sa démission se multiplient. Lors d’une conférence de presse, M. Turnbull a tiré jeudi à boulets rouges sur son adjoint, l’accusant d’avoir « commis une erreur de jugement choquante en entretenant une liaison avec une jeune femme qui travaillait dans son bureau » et d’avoir « causé une souffrance et une humiliation extrêmes » à son épouse et à ses quatre filles. Sans aller jusqu’à lui demander de démissionner, M. Turnbull, dont la coalition dépend de la participation du Parti national, a demandé à M. Joyce de profiter de son congé à venir pour « évaluer sa propre position ». Des conseils et des commentaires qui n’ont pas plu à Barnaby Joyce qui a adopté une attitude de défi, vendredi, lors d’une conférence de presse incisive. Il a annoncé qu’il ne comptait pas renoncer à son poste et accusé le Premier ministre d’ingérence dans les affaires de son parti, tout en fustigeant des propos « déplacés », « inutiles » et ayant causé « plus de tort ».

La crise a éclaté vendredi au grand jour au sein de la coalition australienne, en raison de critiques formulées contre le Premier ministre par son numéro 2 mis en cause pour une liaison extra-conjugale avec une collaboratrice.

Barnaby Joyce est dans la tourmente depuis la révélation de sa liaison avec une collaboratrice de près de 20 ans sa cadette, qui attend aujourd’hui son enfant. Il est accusé d’avoir contrevenu aux règles du gouvernement en la faisant nommer dans un cabinet ministériel et les appels à sa démission se multiplient.

Or M. Joyce, 50 ans, est le chef de file du Parti national, l’un des piliers de la coalition conservatrice constituée avec le Parti libéral du Premier ministre Malcolm Turnbull.

Il s’était forgé une notoriété internationale en menaçant de faire euthanasier les chiens de la star américaine Johnny Depp entrés illégalement en Australie.

Lors d’une conférence de presse, M. Turnbull a tiré jeudi à boulets rouges sur son adjoint, l’accusant d’avoir « commis une erreur de jugement choquante en entretenant une liaison avec une jeune femme qui travaillait dans son bureau » et d’avoir « causé une souffrance et une humiliation extrêmes » à son épouse et à ses quatre filles.

Sans aller jusqu’à lui demander de démissionner, M. Turnbull, dont la coalition dépend de la participation du Parti national, a demandé à M. Joyce de profiter de son congé à venir pour « évaluer sa propre position ».

Des conseils et des commentaires qui n’ont pas plu à Barnaby Joyce qui a adopté une attitude de défi, vendredi, lors d’une conférence de presse incisive.

Il a annoncé qu’il ne comptait pas renoncer à son poste et accusé le Premier ministre d’ingérence dans les affaires de son parti, tout en fustigeant des propos « déplacés », « inutiles » et ayant causé « plus de tort ».

« Je ne crois pas que des gens doivent démissionner de leur travail pour des questions personnelles », a-t-il dit. « Je pense que nous sommes dans une situation triste si ce sont des problèmes personnels qui déterminent (le devenir) d’un emploi, dans n’importe quel travail. »

Le Premier ministre adjoint a également rejeté des accusations de l’opposition selon laquelle il aurait enfreint le code de bonne conduite en acceptant de vivre à titre gracieux dans l’appartement d’un ami millionnaire après l’effondrement de son mariage. Il a affirmé qu’il ne s’agissait là que du geste de soutien d’un ami.

L’opposition travailliste est remontée au créneau vendredi, demandant à M. Turnbull de limoger M. Joyce.

« Ce gouvernement est en crise. C’est une crise politique totale », a déclaré le leader travailliste Bill Shorten qui a jugé que MM. Turnbull et Joyce n’étaient pas à la hauteur de leur fonction.

Ce dernier s’était retrouvé empêtré voici quelques mois dans une affaire de double nationalité qui avait débouché sur la démission d’une flopée de parlementaires, menaçant la maigre majorité gouvernementale à la chambre des représentants.

Il avait été réélu lors d’une législative partielle après s’être présenté comme un chantre des valeurs conservatrices.

[Afp]

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