samedi , 7 novembre 2020
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RDC : Le régime « Kabila » déclare la guerre contre l’Église

L’histoire nous renseigne que toutes les guerres qui ont été déclarées contre l’Eglise se sont soldées par la victoire de cette institution, peu importe le temps que cela peut prendre. La  » guerre  » déclarée implicitement contre l’Eglise catholique et, par ricochet, contre le peuple, ne se justifie que par un souci de reléguer les desiderata de la population au second plan.

Et pour les personnes averties, c’est une bataille perdue d’avance, d’autant plus que le pouvoir qu’exercent les politiques vient du peuple. Souverain, il réserve des sanctions négatives à tout celui qui s’identifie comme s’opposant au bien-être des citoyens. Peine perdue, car toute guerre contre lui, c’est le peuple qui l’emporte toujours.

Qu’on mette les médias de l’Etat à contribution pour désacraliser l’Eglise et le peuple qui l’incarne; dresser contre lui les armes acquises par les contributions des citoyens congolais ; proférer des menaces contre l’Eglise de Dieu…, tout cela constitue des erreurs graves. Prétexter la non-existence d’une autorisation préalable à la marche pacifique des innocents qui n’avaient leurs bibles en mains pour justifier les tueries de paisibles citoyens, de surcroît chrétiens, et s’enfermer dans une dictature aveugle est une honte en ce 21ème siècle naissant.

Entre-temps, l’on peut déjà prédire que le résultat d’une médiation menée par Sassou Nguesso serait inéluctablement un fiasco. C’est encore de la peine perdue, d’autant plus que le président du Congo-Brazzaville n’est pas un modèle en matière de démocratie et de respect des droits humains.

Pourtant, la solution de facilité pour espérer mettre un terme à la crise qui risque de plonger la RDC dans un chaos serait de respecter les lois de la République, notamment la Constitution.

Que coûte-t-il à un élu de respecter le mandat qui lui a été confié par le souverain primaire ? Le pouvoir est sucré, certes, mais savoir l’exercer conformément à la Constitution est un exercice démocratique de moralité politique. C’est ce que le peuple congolais attend de Joseph Kabila dont le second et dernier mandat a expiré depuis le 31 décembre 2016. Pas autre chose.

Le peuple congolais veut assister à une première passation démocratique de pouvoir tel que le veut la Constitution.

[Le Potentiel]

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