samedi , 7 novembre 2020
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Photo du president "Kabila" et le secrétaire d'état américain Kerry, en train rire...
John KERRY et "Joseph KABILA KABANGE"

RDC : « KABILA » ne briguera pas un troisième mandat ?

Des sources crédibles, il revient que le président Joseph Kabila s’est engagé solennellement auprès des évêques catholiques à ne point briguer un troisième mandat. S’il s’avère que le président Kabila a fait cette concession majeure et de taille, il aura été à l’écoute du peuple congolais. En même temps qu’il aura répondu à l’appel de la communauté internationale et va, à coup sûr, pérenniser ses propres réalisations au bénéfice des générations futures.

La visite du Conseil de sécurité en RDC pourrait apporter le soulagement tant attendu puisqu’elle pourrait coïncider avec la résolution de la crise politique dans le pays. Des sources crédibles, il revient que le président Joseph Kabila s’est engagé solennellement auprès des évêques à ne point briguer un troisième mandat, renonçant ainsi à ce que d’aucuns ont considéré comme cause de la tension persistante dans le pays.

S’il s’avère que le président Kabila a fait cette concession majeure et de taille, il aura été à l’écoute du peuple congolais. En même temps qu’il aura répondu à l’appel de la communauté internationale et va, à coup sûr, pérenniser ses propres réalisations au bénéfice des générations futures. Les évêques qui ont vu et revu le chef de l’Etat avant de traverser vers Brazzaville gardent ce précieux secret par devers eux, mais les fins limiers du Potentiel ont pu le percer en l’offrant en exclusivité.

La médiation de la Conférence épiscopale nationale du Congo(Cenco) a porté des fruits susceptibles de créer un climat de paix et de concorde à l’échéance du 19 décembre 2016. Cette date pourrait, si rien ne contrarie les informations obtenues en primeur et en exclusivité par le quotidien Le Potentiel, être une date comme toutes les autres du calendrier. L’apocalypse que les ennemis de la paix cherchaient à imposer au pays ne serait qu’un lointain souvenir puisque les acteurs auront décidé de marcher la main dans la main.

Selon des sources dignes de foi, le président Joseph Kabila s’est engagé devant les évêques qu’il ne briguera pas ce troisième «maudit» mandat avec comme conséquence qu’aucun projet de révision de la Constitution ne sera entrepris pendant la période. Selon la source, le chef de l’Etat aurait déclaré à ses hôtes évêques qui l’avaient revu une énième fois qu’il renouvelle son engagement à respecter «la Constitution dans son intégralité» ainsi qu’avait signé son directeur de cabinet à la clôture des travaux du dialogue national politique inclusif. A en croire cette source crédible, les évêques auraient été convaincus par cette profession de foi aux allures de confession sincère du président Kabila.

Se seraient-ils contentés de seules déclarations de bonnes intentions ? Les évêques se sont-ils fait dribbler comme d’aucuns le redoutent? A voir la configuration de la Cenco, il est fort à parier que ces princes de l’Eglise ne sont pas nés de la dernière pluie.

La cohabitation

Selon des sources du Rassemblement, les portes ne seraient pas fermées hermétiquement. Des concessions seraient faites, a-t-on appris. L’acceptation de la cohabitation avec le président de la République Joseph Kabila est aussi une manière de démontrer que les revendications légitimes de cette coalition ne visent pas des individus. Présentés comme des extrémistes, les membres du Rassemblement ont démontré à la face du monde qu’ils sont aussi disposés à mettre de l’eau dans leur vin. La base du Rassemblement qui a toujours exigé le départ du président Kabila le 19 décembre acceptera-t-elle d’avaler cette pilule amère?  Personne n’est contre la paix ou contre un climat apaisé avant la tenue d’élections. Les démonstrations des 19 et  20 septembre et les autres manifestations qui ont suivi devront obliger la majorité au pouvoir  à revenir sur terre et à ne point considérer que la gouvernance par défi pourrait marcher hors mandat.

Il ne reste plus que de saisir cette opportunité qui s’offre pour franchir paisiblement le cap du 19 décembre 2016 qui a fait monter la pression.

Le premier ministre issu du Rassemblement

Il va de soi que dans cette configuration, le schéma voudrait que le Premier ministre sorte des rangs du Rassemblement, la coalition d’opposition la plus représentative au pays. La personnalité qui représentera cette plate-forme importe peu du moment qu’il est clairement établi que la quête des postes n’a jamais été la démarche engagée par le Rassemblement. Que ce soit l’UDPS, le G7 ou l’AR personne n’a été se faire débaucher pour prendre place à la mangeoire. Ce ne serait que logique que la majorité au sein de l’opposition occupe la position qui convient conformément à son poids sur la société.

Par ailleurs, l’autre discrétion parvenue au Potentiel est l’adhésion au principe de tenir des élections sur les années 2017 et 2018. Une concession majeure de la part du Rassemblement qui démontre à quel point il peut travailler pour la paix, la cohésion nationale et la  sauvegarde de l’intérêt supérieur de la nation congolaise.

[lePotentiel]

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