samedi , 7 novembre 2020
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Membres du PPRD de "Joseph KABILA"
Membres du PPRD de "Joseph KABILA"

RDC : Les larbins de « Joseph KABILA »

Il y a quelques mois, le président de la République déplorait le fait qu’il n’avait pas autour de lui quinze collaborateurs capables de l’appuyer dans son rôle de chef de l’État. C’était pour dire qu’il n’était entouré que des larbins dont la seule motivation n’était autre que la recherche effrénée des espèces sonnantes et trébuchantes et jouir d’avantages liés aux délices du pouvoir.

Aussi le soutien au chef de l’État est-il devenu aveugle, allant jusqu’à la violation de la Constitution. Pour vu que les intérêts de ces mordus du camp présidentiel continuent à être préservés. Ce qui fait que même la médiocrité de cette classe politique au pouvoir qui s’étale au grand jour ne les ébranle ou les en émeut.

« Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute », pour paraphraser Jean De La Fontaine. Et le président de la République ne l’ignore pas. Lui aussi, pour le besoin de la cause, approuve toutes les démarches, même suicidaires pour son régime, que lui proposent ses lieutenants en cautionnant toutes les irrégularités pour chercher à se maintenir au pouvoir.

Les Mobutistes ne croyaient pas si bien dire en invoquant la devise du Mouvement populaire de la révolution (MPR) : « MPR=servir, se servir, non ». Même si c’est tout le contraire qui se faisait. Pour le PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et le développement), dont l’autorité morale est le président de la République, se servir prime sur servir, pour ne pas dire sur tout.

À tout prendre, une flatterie honteuse, de basse classe, n’anoblit pas. Au contraire, elle avilit et rend de mauvais services à celui qui écoute le flatteur.

Dans tous les cas, devant la situation qui est la sienne de violateur de la Loi suprême de la RDC, que peut encore faire le président de la République si ce n’est de s’accrocher sur tout ce qui se présente pour ne pas couler en perdant ses fonctions. Pour preuve, le dernier cas en date, c’est l’accord politique issu du dialogue national que cherche à entériner le parlement acquis au camp présidentiel. Cela après que cet accord, rejeté par une frange l’opposition n’ayant pas pris part à la messe noire de la cité de l’Union africaine et les Occidentaux, a été reconnu par les organisations régionales africaines.

Toutefois, pour la majorité présidentielle, l’heure n’est plus au « Wumela » (demeure au pouvoir) ou au « Yebela » (Fais gaffe) mais au « Diembela » (S’accrocher). Et oui, étant convaincus de la réussite de leurs stratégies et stratagèmes pour offrir au président de la République son troisième mandat.

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