samedi , 7 novembre 2020
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Dialogue : Les traitre de la république
Dialogue : Les traitre de la république

RDC : Pendaison pour les participants au dialogue de « KABILA » ?

Tous les participants au « dialogue » avec l’occupant et le tyran (avec Edem Kodjo ou avec un autre facilitateur), vont en toute lucidité et en toute conscience perpétuer l’occupation de la Terre de nos Ancêtres et les malheurs de notre Peuple. Ces malheurs frappent indistinctement chaque Congolais, y compris les collabos. Pensons notamment à André Philippe Futa, à Katumbe Mwanke, à Anselme Masasu Nindanga … Selon nos informations, Katumba Mwanke et Samba Kaputo ont même connu une mort très cruelle de la part du sous-traitant esclavagiste qu’ils avaient pourtant servi avec beaucoup de loyauté, de fidélité, de zèle et d’ardeur !

« La liberté a mille charmes à offrir que même les esclaves les plus heureux ne connaîtront jamais ».

« Les chênes portent à leur sommet des glands et des fleurs, mais des abeilles dans leur tronc ».

« La valeur et le bien se trouvent dans les épines. La trahison, le mal et la méchanceté, il est facile d’y accéder en grand nombre. Le chemin qui y mène est sans obstacles, et elle loge tout près, mais devant la vertu, les dieux ont placé la sueur. »

(Proverbes Luba)

Tous les participants au « dialogue » avec l’occupant et le tyran (avec Edem Kodjo ou avec un autre facilitateur), vont en toute lucidité et en toute conscience perpétuer l’occupation de la Terre de nos Ancêtres et les malheurs de notre Peuple. Ces malheurs frappent indistinctement chaque Congolais, y compris les collabos. Pensons notamment à André Philippe Futa, à Katumbe Mwanke, à Anselme Masasu Nindanga …

Selon nos informations, Katumba Mwanke et Samba Kaputo ont même connu une mort très cruelle de la part du sous-traitant esclavagiste qu’ils avaient pourtant servi avec beaucoup de loyauté, de fidélité, de zèle et d’ardeur !

En Afrique du Sud, c’est après la victoire qu’il y a eu le dialogue sous forme de la « Commission Vérité et Réconciliation ». Nous organiserons notre Dialogue dans la sérénité et la concorde quand nous nous serons déjà débarrassés de l’occupant et du sous-traitant esclavagiste.

Tous les participants au « dialogue » avec le sous-traitant esclavagiste ne pourront pas dire qu’ils ne connaissaient pas ou qu’ils ne connaissent pas les résultats catastrophiques de tous les dialogues politiques nationaux antérieurs ni les résultats catastrophiques du dialogue de Munich (29-30 Septembre 1938) entre Adolf Hitler, Français, Britanniques et Italiens ainsi que les leçons que l’Humanité entière en a tirées pour toujours.

Quel pays occupé par l’Allemagne nazie a organisé le dialogue avec l’occupant ? Comment expliquer qu’un sous-traitant esclavagiste et analphabète qui a passé toute sa vie dans les caniveaux de Dar-Es-Salam ait pu régner pendant 15 ans dans un Grand Pays comme Congo/Kinshasa et ait accumulé plus de 15 milliards de dollars US dans les Iles Vierges pendant que la CENI n’a pas eu des moyens nécessaires pour organiser les élections dans les délais constitutionnels ; que l’espérance – vie des Congolais soit de 45-48 ans et que la population vive dans des conditions infra- humaines ; que les hôpitaux, parents, les élèves, les étudiants, les fonctionnaires, les pensionnés, les routes à l’intérieur du pays… manquent de tout ?

La Tragédie perdure puisque le sous-traitant esclavagiste et le pouvoir d’occupation ont toujours bénéficié du soutien des Congolais : Kapitas fournisseurs d’esclaves, Kapitas médaillés coloniaux, Kapitas postcoloniaux (Groupe de Binza, Famille politique présidentielle mobutiste, Membres de l’AFDL/CPP/PPRD/PPRD/AMP/MP, les traîtres de l’Opposition démocratique… Nous sommes devenus la risée du Monde entier.

L’occupant et sous-traitant esclavagiste a accepté ce dialogue car il a déjà corrompu 80% des participants. Il sait trop bien comment les participants dans leur très grande majorité sont détruits jusque dans leur substance thymotique, métaphysique, axiologique et spirituelle. Ils sont mus par une propension irrésistible à la corruptibilité ; ils sont devenus des girouettes, des éléments décoratifs, des objets, des pions malléables, des marionnettes manipulables et bien habillées en cravates mais des coquilles vidées de toute notion de dignité humaine. de noblesse, de valeur, de sacrifice, d’amour propre, d’amour patriotique, de toute élévation de soi…. Ce sont des esclaves qui se croient heureux.

Nous avions été nous aussi naïfs en acceptant d’aller participer au Dialogue Inter- congolais en Afrique du Sud (2002-2003). Nous y avons négocié avec toutes les Composantes pour minoriser le PPRD. Mais nous sommes partis de l’Afrique du Sud avec des larmes intarissables et des profonds regrets : nos Compatriotes nous y minorisés ; y ont hypothéqué l’avenir de notre Pays, de nos enfants, des générations futures pour 1000-2000 dollars US et des promesses des postes ministériels, ont légitimé le pouvoir d’occupation et prolongé la Tragédie Congolaise. Une expérience que je ne pourrai plus jamais recommencer.

La résistance des autres peuples du Monde face à l’occupant et les stratégies utilisées pour se libérer et qui ont fait effectivement échec à l’occupation étrangère doivent nous inspirer.

Le cas le plus cité dans l’Histoire est la détermination du Peuple Vietnamien qui a tenu en échec l’Armée américaine dans un conflit armé qui avait duré de 1955 à 1975.

Et pourtant, durant ce conflit, l’Armée américaine avait largué environ 7,08 millions de tonnes de bombes (par comparaison, 3,4 millions de tonnes ont été larguées par l’ensemble des alliés sur tous les fronts de la Seconde Guerre mondiale) ; environ 1,5 million de Combattants Vietnamiens tués, deux millions de civils tués. Le bilan pour les forces armées américaines a été estimé à 58 177 soldats tués et 153 303 blessés pour un total de 8 744 000 militaires ayant participé à un moment ou à un autre à ce conflit.

Dans son livre La Peste, A. Camus nous apprend que les fléaux trouvent des hommes toujours démunis, dépourvus, imprudents, naïfs et imprévoyants.

En effet, face à un symptôme classique précurseur évident de la mort de nombreux rats dans la Ville d’Oran, les bien pensants ont hésité jusqu’à la dernière minute de prononcer le mot « Peste » et de prendre toutes les mesures sanitaires appropriées pour prévenir l’hécatombe.

Ils se souvenaient pourtant bien de la trentaine de grandes pestes connues dans l’histoire qui ont fait près de cent millions de morts : la Peste de Constantinople, qui, selon Procope, avait fait dix mille victimes en un jour ; Athènes empestée et désertée par les oiseaux, et les bûchers dont parle Lucrèce et que les Athéniens frappés par la maladie élevaient devant la mer. On y portait les morts durant la nuit, mais la place manquait et les vivants, pour y placer les cadavres de ceux qui leur avaient été chers mais qui avaient été emportés par la maladie, se battaient à coups de torches et se livraient des luttes sanglantes plutôt que d’abandonner leurs cadavres. On pouvait imaginer les bûchers rougeoyants devant l’eau tranquille et sombre, les combats des torches dans la nuit crépitant d’étincelles et d’épaisses vapeurs empoisonnées montant vers le ciel attentif ; les villes chinoises remplies d’agonisants silencieux ; les bagnards de Marseille empilant dans des trous les corps dégoulinants ; la construction en Provence du grand mur qui devait arrêter le vent furieux de la peste ; Jaffa et ses hideux mendiants, les lits humides et pourris collés à la terre battue de l’hôpital de Constantinople, les malades tirés avec des crochets, le carnaval des médecins masqués pendant la Peste noire ; les accouplements des vivants dans les cimetières de Milan ; les charrettes des morts dans Londres épouvanté, et les nuits et les jours remplis partout et toujours du cri interminable des hommes….

La Peste fit plusieurs milliers des morts dans la Ville d’Oran et les mesures sanitaires furent prises trop tard.

Le pouvoir d’occupation a aggravé la Tragédie Congolaise. Chaque jour, chaque semaine, chaque mois, un ou plusieurs deuils frappent chaque famille congolaise. Le commerce de l’organisation des funérailles est l’un des plus florissants dans notre Pays : achat des cercueils, locations des lieux d’exposition des cercueils et des corbillards…. Le Pays est devenu un Grand Cimetière.

Au lieu de s’unir comme un seul homme et de se mobiliser pour combattre avec fermeté et détermination le pouvoir d’occupation qui est en train de vider notre Pays de ces autochtones, de ses énergies, de ses enfants et de ces cerveaux, certains Congolais à la recherche de per diem et des postes ministériels mènent au contraire une bataille folle et suicidaire entre eux pour être sur les listes des participants à un dialogue qui va prolonger le pouvoir d’un sous-traitant esclavagiste et perpétuer la colonisation, la tyrannie, le génocide, la désolation et la prédation des richesses naturelles.

Il faut identifier tous les participants au dialogue et mettre en péril leurs habitations et leurs intérêts comme ce fut lors de la CNS. Ils comprendront, ne fût que par la peur d’être emportés eux-mêmes et de perdre leurs biens, que la patience du Peuple a atteint des limites et que la colère du Peuple risque de les emporter. Alors ils videront la Salle du dialogue et y laisseront le sous-traitant esclavagiste seul et commenceront à respecter notre Peuple.

Fait le 05 Septembre 2016

Dr François Tshipamba Mpuila

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