Aussi, faut-il souligner que le bilan de cette évaluation est dans l’ensemble mitigé pour les pays africains situés au Sud du Sahara. En effet, sur les 38 pays évalués, seuls sept (07) ont connu des progrès dans leur gouvernance. Les trente-et-un (31) autres pays ont connu soit une chute de leur performance (douze (12) pays dans ce cas) ou cette stagnation de cette dernière.
Cette évaluation est d’une importance capitale pour les pays africains subsahariens pauvres. Elle conditionne en effet le montant des dons et prêts à taux zéro accordés aux pays les plus pauvres du continent noir par l’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale.
Soulignons que pour cette évaluation, ce sont seize (16) indicateurs de développement qui ont été utilisés, et ce, dans quatre domaines à savoir la gestion économique, les politiques structurelles, les politiques d’inclusion sociale et d’équité, ainsi que la gestion et les institutions du secteur public. Suivant ces indicateurs, les pays ont été notés sur une échelle allant de 1 (note la plus faible) à 6 (note la plus élevée) pour chaque indicateur. La note globale de la CPIA correspond à la moyenne des quatre domaines évalués.
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