samedi , 7 novembre 2020
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Photo de Gizenga et "Joseph Kabila" au milieu
Les Gizenga et "Joseph Kabila" au milieu

RDC : le problème, c’est «Joseph KABILA»

Un président anarchiste, terroriste et satanique est indigne d’être purement et simplement reconduit, comme s’il avait bien géré le territoire national, alors que, réellement, tout le mal dont souffre le Congo-Kinshasa lui incombe, car le problème, c’est lui, et il ne peut donc, en être, simultanément, la solution. La seule solution, c’est son départ du Congo-Kinshasa et/ou son arrestation immédiate pour des crimes de sang, pour des crimes économiques et des crimes divers que ce néophyte de la politique a commis dans notre pays, en outre, de la falsification de son identité propre, le doute étant établi sur sa filiation, en qualité de fils biologique de Laurent Désiré Kabila. L’action, c’est maintenant ! Le peuple congolais devra s’en charger lui-même ! Il y aura un bras de fer, bien sûr ! Le diable s’est préparé à cela : les chars sont partout, les mercenaires se tiennent prêts, les armes pullulent, et les soldats congolais sont désarmés. Alors, dans ce bras de fer, quelle sera notre arme pour chasser l’ennemi numéro UN du peuple congolais, le « Terminator » Joseph Kabila ? Notre arme, c’est un peuple debout, qui va bomber le torse ! Ils seront par milliers, par millions, s’il le faut ! L’ennemi fuira, ses fantoches acolytes prendront la poudre d’escampette, les mercenaires détaleront devant la colère du peuple congolais, devant la jeunesse en colère et en furie ! Qui vivra verra ! Sortez donc de vos huttes, de vos maisons, de vos campagnes, de vos villes, allez, la trompette va sonner ! Debout, Congolais, unis par l’effort pour notre libération ! #YEBELA ! Jour J – . Joseph Kabila mordra la poussière comme un chien enragé !

Loin de nous étonner, loin de nous surprendre, on s’y attendait : la dernière sortie médiatique de la Cour Constitutionnelle congolaise, avec son interprétation fulgurante de la Constitution, pour essayer de maintenir, sans état d’âme, Joseph Kabila au pouvoir, bien qu’il soit honni et contesté par la grande majorité du peuple congolais. Cela fera date dans les annales de notre pays, le Congo Kinshasa. Car, en effet, une institution aussi prestigieuse et respectable, sous d’autres cieux, comme la Cour Constitutionnelle devrait être au-dessus de la mêlée, pour dire le bon droit, et par ailleurs, pour faire respecter la Loi organique, base et fondement de toute société, qui se veut sereine et civilisée, au lieu de se laisser instrumentaliser par le pouvoir d’occupation piloté par le dictateur Joseph Kabila, en panne d’inspiration.

Point n’est besoin de rappeler que la décision en interprétation des articles 70 et 75, prise par cette Cour Constitutionnelle, est une véritable parodie de droit. Car, tous les experts en la matière nous le disent et l’ont écrit : la Cour Constitutionnelle dont les animateurs sont, sans aucune exception, des valets de Joseph Kabila, est une Cour qui s’est arrogé une compétence qui n’est vraiment pas la sienne. Sa compétence réelle était et demeure de veiller à ce que le Président de la République rappelle à l’ordre son gouvernement dans l’organisation des élections prévues par la Constitution dans les délais lui impartis… et rien de plus.

En lieu de cela, cette Cour Constitutionnelle vole au secours de Joseph Kabila, ancien garde de corps du chef d’Etat Major de la rébellion des Front Patriotique Rwandais (FPR, en sigle), d’un délinquant primaire, en somme, apprenti politicien, et, un irresponsable de haute facture, allergique à l’ascension et à la popularité grandissante de Moïse Katumbi, qu’il veut abattre, sans motif invocable, pour bloquer les ambitions, sans doute légitimes de ce dernier, à se présenter comme candidat à l’élection présidentielle de novembre 2016.

Et enfin, pour décider que Joseph Kabila poursuivrait allègrement son mandat présidentiel, en tant qu’individu, en lieu et place d’une institution, principe de la continuité d’un service public est tout simplement une méconnaissance flagrante des règles et théories du Droit administratif public, qui considèrent que le pouvoir sus évoqué n’est dévolu qu’à une institution, et non à un individu, tout Joseph Kabila soit-il ! In fine, c’est de l’anarchie institutionnalisée tout court. Persister dans ce sens et intimider la population congolaise pour qu’elle reste les bras croisés et bouches cousues devant ses assassins, n’est que supercherie, et du machiavélisme abject !

C’est donc non, étant donné que la décision de l’arrêt de la Cour constitutionnelle n’est pas conforme à la logique du droit positif. Une décision farfelue, prise par des Hauts magistrats, qui ont perdu, tous, le sens de l’honneur par la corruption active, et, par ailleurs, n’ont qu’une rudimentaire routine, pour tenter d’interpréter sur le fond et la forme, des matières complexes relevant d’un conflit entre des citoyens et l’Exécutif de l’Etat. Et, le peuple congolais a donc pleinement le droit, face à des artifices du genre, d’user de l’article 64 de la Constitution, actuellement en vigueur dans notre pays, pour barrer la route à ce conglomérat d’aventuriers qui veulent garder indéfiniment le pouvoir, par ruse, pour leur profit personnel.

Pour ma part, j’exprime ma forte opposition, à l’arrêt controversé de la Cour Constitutionnelle qui, malheureusement, légalise, peut-être par stupidité, le glissement qui, de ce fait, équivaut à une révision implicite de la Constitution.

C’est pourquoi, ce 26 mai 2016, le peuple congolais devra descendre dans la rue, manifester vigoureusement pour dire NON à la violation de la Constitution, et au maintien de Joseph Kabila, à la tête de l’Etat, car le Congo mérite mieux que ça !

Ainsi donc, le décompte des jours jusqu’au 19 décembre 2016, devrait, à mon sens, plutôt s’arrêter aujourd’hui, et déjà maintenant nous devrions prendre conscience qu’attendre trop longtemps est la pire des stratégies de combat, étant donné que l’ennemi avec le déploiement de mercenaires rwandais, ougandais, et autres, à travers le pays nous encercle déjà, et veut rendre nos réactions inopérantes, face à son armada de guerre !

Réagissons donc maintenant, et organisons l’offensive. Boutons dehors le hors la loi, qui est à la tête de l’Etat congolais. Faisons taire les perroquets du régime, en commençant par Lambert Mende Omalanga, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, Gaspard Mugaruka Bin-Mubibi, Mova Sakanyi, André Atundu Liongo, Daniel Makila et consorts, pour leur collaboration incompréhensible avec le pouvoir occupant ! Bref, on doit, obligatoirement mettre fin à leur arrogance, à leur insolence, à leur cruauté et à la gabegie financière mise en place par l’achat des consciences.

Et, n’oublions pas de nous rendre à la prison centrale de Makala, pour libérer nos vaillants combattants de la liberté, emprisonnés injustement. Il s’agit de : Eugène Diomi Ndongala, Jean-Claude Muyambo, Eddy Kapend, Georges Leta Mangasa, et bien d’autres qui sont des grands noms de notre pays, des héros de l’ombre, n’en déplaise à Joseph Kabila, un pur Rwandais, déguisé, sans vergogne, en Congolais « muntu » !

Comment ne pas s’indigner, comment rester inactif devant celui qui devait organiser les élections dans les délais impartis par cette Constitution se voit consolider dans ses ambitions de tueur et d’imposteur ? La Cour Constitutionnelle, en agissant comme elle le fait, fait passer l’usurpateur Joseph Kabila pour celui qu’il faut respecter, qu’il faut protéger, qu’il faut maintenir au pouvoir. Les hauts magistrats de la Cour Constitutionnelle ne sont pas à leur place, car ils ne représentent pas le peuple congolais. Ils sont une dizaine d’hommes et de femmes, tous nommés par Joseph Kabila, installés par ce dernier, non pour lire le droit mais pour jeter de la poudre aux yeux en se passant pour des hommes compétents et experts de la Constitution. Eux aussi, hélas, s’ajoutent à la corporation des traîtres de la nation, et des malfaiteurs du peuple congolais dont le martyre dure depuis 15 ans de régime sanguinaire de l’ancien garde de corps de Paul Kagame !

Au lieu de sanctionner le gouvernement de Joseph Kabila qui fait croire aux gens qu’il n’est plus possible d’organiser les élections, se conduisant en un grand irresponsable et volontairement incapable de planifier sa gestion au quotidien, la Cour Constitutionnelle, de son côté, ne fait pas mieux, laissant ainsi l’Etat congolais sans gouvernail ! Quels hauts magistrats aveugles, sourds au cri de détresse de leur peuple, corrompus et voués à la perdition eux aussi ?

Enfin, l’humiliation du peuple congolais a dépassé les bornes, l’incurie de l’Etat congolais sous Joseph Kabila ne doit plus durer, et le système d’impunité est à proscrire à tout jamais !

Un président anarchiste, terroriste et satanique est indigne d’être purement et simplement reconduit, comme s’il avait bien géré le territoire national, alors que, réellement, tout le mal dont souffre le Congo-Kinshasa lui incombe, car le problème, c’est lui, et il ne peut donc, en être, simultanément, la solution. La seule solution, c’est son départ du Congo-Kinshasa et/ou son arrestation immédiate pour des crimes de sang, pour des crimes économiques et des crimes divers que ce néophyte de la politique a commis dans notre pays, en outre, de la falsification de son identité propre, le doute étant établi sur sa filiation, en qualité de fils biologique de Laurent Désiré Kabila.

L’action, c’est maintenant ! Le peuple congolais devra s’en charger lui-même ! Il y aura un bras de fer, bien sûr ! Le diable s’est préparé à cela : les chars sont partout, les mercenaires se tiennent prêts, les armes pullulent, et les soldats congolais sont désarmés. Alors, dans ce bras de fer, quelle sera notre arme pour chasser l’ennemi numéro UN du peuple congolais, le « Terminator » Joseph Kabila ?

Notre arme, c’est un peuple debout, qui va bomber le torse ! Ils seront par milliers, par millions, s’il le faut !

L’ennemi fuira, ses fantoches acolytes prendront la poudre d’escampette, les mercenaires détaleront devant la colère du peuple congolais, devant la jeunesse en colère et en furie !

Qui vivra verra !

Sortez donc de vos huttes, de vos maisons, de vos campagnes, de vos villes, allez, la trompette va sonner !

Debout, Congolais, unis par l’effort pour notre libération !

YEBELA ! Jour J – 209. Joseph Kabila mordra la poussière comme un chien enragé !

[Bamba di Lelo, Docteur en Sciences politiques]

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