samedi , 7 novembre 2020
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Photo de l'Abbé Apollinaire Malu-Malu.
Abbé Apollinaire Malu-Malu, l’un des complices de l’occupation du Congo

RDC : MALUMALU, la mort d’un collabo

L’ancien président de la CENI en ‪République démocratique du Congo (RDC)‬, est décédé selon le gouvernement congolais dans la nuit de jeudi à vendredi – fin juin début juillet 2016 – dans la ville américaine de Dallas, au Texas. « Je ne peux malheureusement que confirmer ce décès », a déclaré vendredi 1er juillet Lambert Mende, porte-parole du gouvernement contacté par Jeune Afrique. François Balumuene, ambassadeur de la RDC aux États-Unis, a confirmé depuis le 01 juin 2016 sur VOA Afrique que l’abbé Apollinaire Malumalu est décédé le 31 mai à Atlanta, à l’âge de 54 ans, après s’être battu de longs mois contre sa maladie. Entre le ministre Ministre Mende et l’ambassadeur Balumuene qui dit la vérité ? A vous de juger les mensonges du régime criminel de Kinshasa.

Victime d’un empoisonnement sophistiqué, un modus operandi utilisé par les tenants du pouvoir d’occupation, notamment les « TUTSI-RWANDAIS ». C’est une manière de faire ou une méthode bien connue que ces tueurs utilisent pour se débarrasser en douceur d’un « ami » devenu encombrant.

Nous n’avons jamais cessé de crier et demander à tous les Congolais : la séparation de «l’État et des Églises». Ceux qui nous avaient amené l’Église comme l’un des trois piliers de l’occupation belge au Congo, dans leurs propres pays – tels que la Belgique, le Portugal, l’Italie, l’Allemagne, le Vatican, (…) – ou dans leur continent d’Europe, il existe des lois votées séparant l’État et l’Église. Au Congo, malgré l’existence d’une Convention entre le Vatican et notre pays depuis 1906, les églises continuent à s’ingérer dans les affaires de l’État, et cela se fait d’une façon artisanale, c’est-à-dire, maladroitement ; car c’est un domaine que les missionnaires ignorent la gestion et les règles. Dans d’autres cieux, il y a incompatibilité entre la « théologie » et la politique telle qu’enseignée par Nicolas Machiavel. Partout au monde, il est établi qu’il n’y a aucun lien direct entre la politique et la religion. Que se passe-t-il au Congo depuis l’époque coloniale ? Il y a une violation flagrante des principes humanitaires. Les missionnaires de tout bord s’amusent de s’ingérer dans un domaine qui ne leur convient pas du tout sur tous les points de vue.

U.S. Special Envoy tweet on Malumalu death, dated 01 June 2016.
U.S. Special Envoy tweet on Malumalu death, dated 01 June 2016.

En effet, depuis le cardinal Malula jusqu’à l’Abbé Apollinaire Malu-Malu, l’église ne cesse jamais de s’ingérer dans les affaires de l’État. Partout en Europe, eux qui nous avaient apporté ces religions, il est strictement interdit de voir un homme ou une femme appartenant à leurs églises de prendre position ou de prendre activement part à la politique de leurs pays respectifs, alors que chez nous au Congo les « hommes ou les femmes de Dieu » continuent à semer encore la pagaille et la mer… À voir de quelle façon le Cardinal Laurent Monsengwo (Monseigneur à l’époque) avait détourné les conclusions de la CNS (Conférence Nationale Souveraine) en s’attardant de parler des balivernes dépassées alors que le peuple attendait les conclusions des Biens Mal Acquis et des Assassinats Politiques. Voilà là où nous conduisent «l’impunité » !

L’Abbé Apollinaire Malu-Malu – un prêtre catholique assoiffé de pouvoir pour le pouvoir, et toujours à la recherche de l’argent facile – vient de tomber dans le piège de ses faux-patrons directs, à savoir Paul Kagame, Hyppolite Kanambe alias Joseph Kabila, Azarias Ruberwa, Moïse Nyaramugabo, Bizimana Karamuheto, D.D. Bugera Nyamakuba, et autres. Empoisonné, ce dernier vient de succomber au Texas (États-Unis) en tombant dans le piège de ses propres faux-patrons alors que lui, plus que d’autres Congolais, en tant qu’originaire du Nord-Kivu, connaissait très bien les agissements de ces gens-là (ces tueurs Tutsi susmentionnés). Les 12 à 20 millions de morts que nous comptons parmi nos compatriotes sont en majorité de l’Ituri, du Nord et Sud-Kivu. Malheur à cet ennemi du peuple ! L’argent rend vraiment fou ; et les biens mal acquis ne profitent jamais ! Toutes les fortunes amassées par la corruption sont abandonnées par ci par là. Il est mort à cause de sa cupidité. En tant que complice du malheur des congolais, en tant qu’ennemi du peuple congolais, alors nous sommes au regret de lui souhaiter ceci : « Que son âme ne repose pas en paix ! ». Cela servira de leçon à tous les autres collabos qui s’intéressent bien à l’argent facile en vendant le pays aux occupants, aux Multinationales et autres lobbies (lobbys) mafieux. Dommage ! Il est décédé, avant-hier mardi au Texas où l’on tentait de le remettre en forme.

Enfin, la prochaine République, celle de la Refondation, voudra bien instaurer la séparation de « l’État et des Églises », surtout les églises folkloriques. Car le Congo est un état « laïc » depuis le 30 juin 1960. Bref, pas de pitié pour les collabos ou les opposants-accompagnateurs des occupants. À qui le tour, peut-être Lambert Mende, André Atundu, Édouard Mokolo wa Mpombo, José Makila, Étienne Tshisekedi, ou Antoine Kizenga ?

FAIT À BERNE, LE JEUDI 02 JUIN 2016

« Sé/CELLULE Mgr KATARIKO »

Dernière modification, le 1 juillet 2016 à 16 h 19 min

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