samedi , 7 novembre 2020
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Un tueur rwandais
Un tueur rwandais impliqué dans les massacres de Congolais à Beni.

Un tueur des civils à Beni : « Je suis rwandais.… »

La vigilance du souverain primaire à Beni ne se donne point de repos. L’image ci-contre est celle d’un tueur des civils à Beni, que la population a capturé ce jeudi 19 mai 2016. Le témoignage de ce criminel continue à confirmer les renseignements que les autochtones n’ont cessé de livrer sur l’identité réelle des personnes qui ont transformé le territoire de Beni en boucherie humaine.

Ce malfaiteur confesse : « Je suis rwandais. J’ai été recruté à Masaka, en Ouganda. Ceux qui m’ont négocié m’ont fait croire qu’il y a un travail, une mission à accomplir au Congo (R.D.C). Ils m’ont garanti que je serai rémunéré par un salaire mensuel de quatre cents dollars (400 US $)… ».

Quelle résistance pourrait-on opposer à cette vérité, lorsqu’un tueur intercepté a le courage de rendre personnellement compte de son identité rwandaise ?

Il est donc un refugié rwandais qui était initialement attaché au camp de réfugiés de Nakivale, en District d’Isingiro, voisin à celui de Masaka et celui de Mbarara.

Après cet interrogatoire populaire, le criminel a été conduit aux responsables de sécurité. Maintenant on peut comprendre pourquoi la population de Beni a persisté à dénoncer que ses tueurs proviennent du Rwanda et de l’Ouganda, qu’il y a un plan d’extermination des autochtones et projet d’occupation, voire de balkanisation, mis en marche à l’insu des congolais.

Peut-être que le témoignage de la population rapportant ponctuellement que les tueurs ont souvent opéré en utilisant la langue Kinyarwanda ne suffisait pas pour se convaincre de leur identité rwandaise. Mais aujourd’hui quelle résistance pourrait-on opposer à cette vérité, lorsqu’un tueur intercepté a le courage de rendre personnellement compte de son identité rwandaise ?

C’est pourquoi, le gouvernement congolais n’a désormais plus le droit de continuer à duper les opinions par un langage de présomption – signe évident d’abdication face à ses responsabilités – ; car on en a trop avec le terme « présumés ADF/NALU » délibérément forgé pour éloigner les consciences de la vérité.

La population congolaise toute entière attend avec impatience les enquêtes internationales que réclame la communauté locale de Beni-Lubero, en vue d’établir la part de responsabilité de chacun dans ces massacres qui ont supprimé innocemment tant de vies humaines.

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