samedi , 7 novembre 2020
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RDC : Le dialogue oui, mais à condition de respecter les délais des élections comme prévu dans la Constitution

Tom Perriello, Envoyé spécial de Barack Obama pour les Grands Lacs de passage à Kinshasa, a rappelé l’exigence qu’il y a de respecter les délais constitutionnels dans l’élaboration de tout calendrier. Il le dit et le répète à foison que le dialogue oui, mais à condition de respecter les délais des élections comme prévu dans la Constitution. Perriello veut dire qu’il n’y a pas d’antinomie entre un dialogue politique et le respect de la Constitution du 18 février 2006. Comme on le sait, celle-ci prévoit la convocation du corps électoral 90 jours avant la fin de la mandature en cours qui est fixée au 19 décembre. Ce qui fait que pour tout calendrier électoral, c’est au mois de septembre que le rôle électoral doit être ouvert, c’est-à-dire le début de l’opération de dépôt de candidatures pour les législatives et la présidentielle. C’est cela qu’appelle de tous les vœux l’Oncle Sam, dans la bouche de Tom Perriello. Même son de cloche du côté de Bruxelles où on trouve le même souci du respect strict des délais constitutionnels dans le processus électoral en RDC, à travers la voix de Didier Reynders, le Vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères. Celui-ci relève d’abord certains faits à l’actif de Joseph Kabila et l’exhorte alors à assurer une passation pacifique des pouvoirs, en encourageant l’alternance démocratique à la date prévue dans la Constitution.

Le dialogue politique, convoqué bien avant la fin de l’année 2015, se fait toujours attendre, alors que le temps, lui, ne s’arrête pas. Combien en restera-t-il alors pour le tenir en 2016 et organiser les élections avant la fin de l’année 2016 ? Pari quasiment impossible à réaliser.

C’est assurément ce qui a poussé les USA et la Belgique à sortir du bois pour secouer le cocotier. Le premier à tirer la sonnette d’alarme, le lundi dernier c’est l’Américain Tom Perriello, Envoyé spécial de Barack Obama pour les Grands Lacs de passage à Kinshasa.

Parlant du dialogue, il a rappelé l’exigence qu’il y a de respecter les délais constitutionnels dans l’élaboration de tout calendrier. Il le dit et le répète à foison que le dialogue oui, mais à condition de respecter les délais des élections comme prévu dans la Constitution.

Thomas Perriello veut dire qu’il n’y a pas d’antinomie entre un dialogue politique et le respect de la Constitution du 18 février 2006. Comme on le sait, celle-ci prévoit la convocation du corps électoral 90 jours avant la fin de la mandature en cours qui est fixée au 19 décembre.

Ce qui fait que pour tout calendrier électoral, c’est au mois de septembre que le rôle électoral doit être ouvert, c’est-à-dire le début de l’opération de dépôt de candidatures pour les législatives et la présidentielle. C’est cela qu’appelle de tous les vœux l’Oncle Sam, dans la bouche de Tom Perriello. Même son de cloche du côté de Bruxelles où on trouve le même souci du respect strict des délais constitutionnels dans le processus électoral en RDC, à travers la voix de Didier Reynders, le Vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères.

Celui-ci relève d’abord certains faits à l’actif de Joseph Kabila et l’exhorte alors à assurer une passation pacifique des pouvoirs, en encourageant l’alternance démocratique à la date prévue dans la Constitution.

BEAUCOUP DE DEFIS RESTENT A RELEVER POUR LES ELECTIONS

Cette date tombe donc le 20 décembre. Didier Reynders reconnait qu’il y a beaucoup de défis qui restent à relever dans le processus électoral en RDC. Mais, il soutient mordicus que ce n’est pas du tout une raison pour ne pas respecter les délais constitutionnels.

Pour lui, malgré ces difficultés, il y a moyen de rester dans la date de la Constitution. Ce qui veut dire, en d’autres termes, qu’à ses yeux le respect des délais constitutionnels dans la tenue des élections est une question de volonté politique. Par rapport au dialogue politique en gestation, la Communauté internationale reste ferme sur sa position qui est inchangée.

Le dialogue ne doit pas être un lieu pour venir remettre en cause les délais constitutionnels dans l’organisation des élections. C’est ce qu’on a entendu de la bouche du secrétaire général de l’Onu, Ban ki-moon lorsqu’il a appelé le Président Joseph Kabila à tenir un dialogue politique inclusif.

[KANDOLO M.]

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