samedi , 7 novembre 2020
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« Ensemble » : Le deuil politique de Katumbi ne sera pas long

Alors qu’elle vient à peine de voir le jour dans un enfantement plutôt douloureux, la plate-forme électorale « Ensemble » pour le changement voit déjà naître en son sein des sous plates-formes. La première du genre n’est autre que l’« Alliance des Mouvements du Kongo » (AMK). Elle comporte 7 petits partis politiques de l’opposition, à savoir : Ensemble Changeons le Congo (ECCO) d’Adam Bombole, le Front Social des Indépendants Républicains (FSIR) de Chérubin Okende, le Mouvement du Peuple Congolais pour la République (MPCR) de Jean-Claude Vuemba, le Parti National pour la Démocratie et le Développement (PND) de Salomon SK Della, la Renaissance du Congo (RECO) de André Masumbu Baya, l’Alliance des Démocrates Unitaristes pour le Redressement du Congo (ADURE) de Sam Bokolombe et l’Union Démocratique africaine originelle (UDAO) de Claudel André Lubaya. Ses fondateurs en ont saisi le Ministère de l’Intérieur le vendredi 23 mars 2018 suivant les exigences légales, mais aussi par rapport à la date butoir de dépôt des documents pour identification fixée à ce 26 mars 2018. Dans le fond, si cette sous plate-forme est la première à naître après la création de « Ensemble », elle n’est pas la première, puisqu’il faut compter avec le G7 (-1) et l’AR (Alternance pour la République) qui, depuis leur création après la défection de leurs sociétaires de la MP, ne font pas mystère de leur soutien à la candidature de Katumbi.

Le deuil politique de l’ancien Gouv’ de l’ex-Katanga ne sera pas long. A peine son sort est-il scellé pour la prochaine présidentielle que des sociétaires du mort-né « Ensemble » se réorganisent dans d’autres plates-formes. Chérubin Okende, Sam Bokolombe, Claudel Lubaya et autres Vuemba et Adam Bombole ont déjà une autre plate-forme électorale – l’AMK – et se taisent dans toutes les langues sur la nationalité de leur (déjà) ancien champion…

Alors qu’elle vient à peine de voir le jour dans un enfantement plutôt douloureux, la plate-forme électorale « Ensemble » pour le changement voit déjà naître en son sein des sous plates-formes. La première du genre n’est autre que l’« Alliance des Mouvements du Kongo » (AMK). Elle comporte 7 petits partis politiques de l’opposition, à savoir : Ensemble Changeons le Congo (ECCO) d’Adam Bombole, le Front Social des Indépendants Républicains (FSIR) de Chérubin Okende, le Mouvement du Peuple Congolais pour la République (MPCR) de Jean-Claude Vuemba, le Parti National pour la Démocratie et le Développement (PND) de Salomon SK Della, la Renaissance du Congo (RECO) de André Masumbu Baya, l’Alliance des Démocrates Unitaristes pour le Redressement du Congo (ADURE) de Sam Bokolombe et l’Union Démocratique africaine originelle (UDAO) de Claudel André Lubaya.

Ses fondateurs en ont saisi le Ministère de l’Intérieur le vendredi 23 mars 2018 suivant les exigences légales, mais aussi par rapport à la date butoir de dépôt des documents pour identification fixée à ce 26 mars 2018. Dans le fond, si cette sous plate-forme est la première à naître après la création de « Ensemble », elle n’est pas la première, puisqu’il faut compter avec le G7 (-1) et l’AR (Alternance pour la République) qui, depuis leur création après la défection de leurs sociétaires de la MP, ne font pas mystère de leur soutien à la candidature de Katumbi.

Cependant, même si les sociétaires de l’AMK clament que cette plate-forme cadre avec la vision de « Ensemble » qui soutient la candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle, les observateurs ne sont pas dupes pour comprendre qu’il s’agit là, déjà, par une fuite en avant, des funérailles de cette candidature qui aura ainsi fait long feu.

En cause, l’hypothèque sur la nationalité qui fait tomber Katumbi sous le coup de la loi. Et pour preuve, c’est de ce nouveau regroupement supposé katumbiste qu’émane un silence assourdissant sur cette question. La célérité même avec laquelle cette sous plate-forme a vu le jour ne manque pas d’attirer l’attention, surtout lorsqu’elle est couplée à ce silence, comme pour dire que chacun, ici, connaissait la situation de Katumbi par rapport à sa (ses) nationalité (s) et ainsi alors conscience du caractère éphémère de ses ambitions.

Chacun avait donc son plan « B » pour parer à toute éventualité, et c’est manifestement ce qui est arrivé. Certains analystes vont jusqu’à se dire que l’AMK doit avoir existé avant même la plate-forme « Ensemble » à laquelle les sociétaires de la précédente ont adhéré pour des raisons stratégiques.

Il restera, alors, de savoir sur quel champion les Lubaya, Vuemba, Bokolombe et autres Okende vont miser pour aller à la présidentielle et prétendre conquérir la majorité au Parlement. A ce stade, on sait seulement que l’AMK dispose en son sein d’un candidat malheureux à la présidentielle de 2011 : Adam Bombole…

Né pour mourir ?

Il faut dire que l’on ne pouvait pas payer cher la campagne de Moïse Katumbi pour la présidentielle tant sa mise en ordre pour la bataille était émaillée de tumultes. De la dénomination de sa plate-forme et son programme en passant par les attaques physiques contre sa personne pour déboucher sur l’estocade de la nationalité, Katumbi Chapwe n’avait manifestement pas de destin politique. A trois reprises, en effet, (deux fois à Bruxelles et très récemment en Afrique du Sud), il a été pris à partie par des « combattants » qui lui contestaient son statut d’opposant et, pire encore, toute forme de leadership dans l’opposition. A Johannesburg, un « combattant » avait tout juste manqué de le dénuder en public.

Par ailleurs, dès l’ouverture du conclave des « Forces du changement », première appellation de la plate-forme électorale pro Katumbi, Noël Tshiani, un autre candidat à la présidence de la République, criera au plagiat de cette dénomination à partir de, l’Europe où il vit. Et de Kinshasa, Jean-Pierre Lihau criera au même scandale en dénonçant le plagiat de « Ensemble », le nom de son mouvement créé depuis longtemps avant le conclave de Johannesburg qui, au bout de trois jours seulement, se terminera pratiquement en eau de boudin avec une autre dénomination : « Ensemble pour le changement ».

Alors que le scandale ne de ces plagiats successifs ne s’était pas encore estompé, Jeune Afrique donnait l’estocade décisif sur ce que certains médias congolais, dont congolais virtuel.org) avait déjà annoncé : Katumbi avait perdu la nationalité congolaise depuis 18 ans.

Last but not least, le week-end dernier, Noël Tshiani revenait à la charge pour dénoncer le plagiat de son projet de société. L’affaire est portée en justice devant les tribunaux français.

[PDM]

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