samedi , 7 novembre 2020
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RDC : Le CLC doit rendre compte à la Justice

Dans un communiqué rendu public lundi 12 mars, le CLC a mis fin à ses marches qui ont conduit plusieurs chrétiens et certains inciviques à la mort, pour prétendument évaluer ensemble ces petites victoires qui constituent le principal acquis de ces manifestations. En effet, les initiateurs de ces marches dites pacifiques pensent qu’ils ont atteint leur objectif, affirmant poursuivre avec d’autres initiatives, en vue de faire fléchir le pouvoir en place. Dans son nouveau chronogramme, le CLC projette d’organiser une messe le 16 mars, en mémoire des disparus de la dernière marche du 25 février 2018. Malgré le nouveau chronogramme des actions qui risqueraient d’être violentes prochainement, puisque l’on connait le mode opératoire des laïcs catholiques, et la suspension des marches qui ont endeuillé plusieurs familles congolaises, le CLC doit rendre compte à la Justice de tous ses actes.  » Tout le monde est justiciable « , avait dit le Chef de l’Etat dans son face à la presse nationale et internationale. Ainsi le CLC, d’après le ministre de la Justice et garde des sceaux, Alexis Thambwe Mwamba lors de son point de presse a déclaré qu’ :  » on ne peut pas interrompre les poursuites pour les gens qui ont été invités par la Police et qui ne se sont pas présentés « , poursuivant que ces responsables du CLC sont en cavale, alors que des mandats d’arrêt ont été lancés contre eux.  » Ils sont en cavale parce qu’ils ne se sont pas présentés devant la Police (…), si la Police vous invite et que vous ne vous présentez pas, vous fuyez vous-mêmes, ça veut dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas « , a-t-il expliqué.

L’évolution de la situation politique actuelle en République démocratique du Congo ne pouvait pas laisser indifférent le Comité Laïc de Coordination (CLC), qui se retrouvait un peu déconnecté de la réalité sur terrain. Une réalité caractérisée par les préparatifs en vue de l’organisation des élections combinées le 23 décembre 2018. Logiquement, le CLC a écouté la voix de la raison, selon laquelle le bras de fer entre la Police et leur structure pour des marches interdites du reste ne servait à rien. Et ce, d’autant plus que les élections qui pointent à l’horizon exigent de chacun de se mobiliser dans la perspective de glaner quelques postes aux élections législatives, provinciales. Sinon, allez-vous continuer à protester pour, finalement, être surpris par le train des élections, au risque d’être emporté par lui. Le calendrier électoral tel que publié le 05 novembre 2017 par la CENI, est si serré que cela exige une implication de tout le monde.

C’est ainsi que dans un communiqué rendu public lundi 12 mars, le CLC a mis fin à ses marches qui ont conduit plusieurs chrétiens et certains inciviques à la mort, pour prétendument évaluer ensemble ces petites victoires qui constituent le principal acquis de ces manifestations. En effet, les initiateurs de ces marches dites pacifiques pensent qu’ils ont atteint leur objectif, affirmant poursuivre avec d’autres initiatives, en vue de faire fléchir le pouvoir en place.

Dans son nouveau chronogramme, le CLC projette d’organiser une messe le 16 mars, en mémoire des disparus de la dernière marche du 25 février 2018. Outre cette messe, les laïcs entendent poursuivre avec l’opération de sonnerie des cloches chaque jeudi soir dans toutes les paroisses, la formation à la non-violence active évangélique des paroisses, l’organisation des prières, de sermons et prêches pour le réarmement moral. A cela s’ajoutent les actions diplomatiques en direction des partenaires du pays avec l’aide des Congolais de la diaspora.

Mais dire que c’est grâce à l’action du CLC que les choses sont en train de bouger en Rdc, c’est un leurre. En réalité, c’est ignorer qu’en Rdc, il y a un Gouvernement résolument engagé à accomplir sa part de contrat, afin d’amener le pays aux élections. C’est ignorer aussi qu’il y a une institution d’appui à la démocratie, qui veille au grain et n’acceptera pas que le calendrier soit inutilement dépassé. Car le seul dépassement toléré sera le fait des contraintes non réalisées par les parties prenantes.

Comme pour dire que le CLC a capitulé, parce qu’à court d’arguments et ne trouvant plus quelle motivation attribuer aux différentes marches. Peut-être que le moment est venu pour que tout le monde s’implique résolument à l’organisation des élections en perspective, en vue d’une alternance paisible.

La Justice vous attend au retour de la manivelle

Malgré le nouveau chronogramme des actions qui risqueraient d’être violentes prochainement, puisque l’on connait le mode opératoire des laïcs catholiques, et la suspension des marches qui ont endeuillé plusieurs familles congolaises, le CLC doit rendre compte à la Justice de tous ses actes.  » Tout le monde est justiciable « , avait dit le Chef de l’Etat dans son face à la presse nationale et internationale. Ainsi le CLC, d’après le ministre de la Justice et garde des sceaux, Alexis Thambwe Mwamba lors de son point de presse a déclaré qu’ :  » on ne peut pas interrompre les poursuites pour les gens qui ont été invités par la Police et qui ne se sont pas présentés « , poursuivant que ces responsables du CLC sont en cavale, alors que des mandats d’arrêt ont été lancés contre eux.

 » Ils sont en cavale parce qu’ils ne se sont pas présentés devant la Police (…), si la Police vous invite et que vous ne vous présentez pas, vous fuyez vous-mêmes, ça veut dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas « , a-t-il expliqué.

Des Congolais sont morts, puisqu’ils ont été invités à répondre à des appels dont l’agenda caché était d’instaurer le chaos au pays. Le 31 décembre 2017, comme le 21 janvier et le 25 février 2018, l’on compte une dizaine de morts, dont la plupart pour avoir suivi religieusement le mot d’ordre des organisateurs. Outre les morts, il y a eu des arrestations. Une commission a été mise en place par la ministre des Droits Humains, et les résultats des enquêtes sont déjà à la disposition de tous. L’on note 14 morts, 65 blessés, 40 cas d’arrestations, tortures, 10 cas d’extorsion… Et si au niveau de la Police nationale congolaise, l’on arrête des agents en uniforme qui n’ont pas obéi aux ordres donnés quant à l’encadrement des manifestants, à combien plus forte raison qu’il ne faut pas laisser les vrais auteurs ou initiateurs de ces marches violentes que pacifiques ? Ainsi, les responsables de tout ce qui est arrivé aux Congolais ne doivent pas croire qu’ils n’ont rien fait, mais au contraire, répondre sentir la force de la Loi de la République. Ils sont connus tous ces gens-là, notamment les professeurs Thierry Landu, Isidore Ndaywel, Okana, ainsi que Léonnie Kandolo, Gertrude Ekombe, Julien Lukengu, Jonas Tshiombela, et un certain Franklin. Ce sont paradoxalement ces  » éminents  » messieurs et dames qui ont opté pour la voie de la violence en RDC. Contre toute attente, cela survient en cette période cruciale où tous les Congolais ont mis la Ceni devant un fait accompli. Car la Commission électorale doit faire œuvre utile, en organisant les élections conformément au calendrier électoral, soit le 23 décembre 2018. A la Justice congolaise de faire son travail.

(Bernetel Makambo/L’Avenir)

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