samedi , 7 novembre 2020
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Simon Kimbangu, Prophète de Dieu
Simon Kimbangu, Prophète de Dieu.

La situation de la RDC au regard de la prophétie de Mfumu Kimbangu de 1921

A la Une d’actualités, nous avons ce phénomène des vaches traversant le pays d’Est en Ouest, trajectoire identifiable d’occupation du Congo après la dictature mobutienne. Des vaches surgissent dans le Bandundu, à la porte de la capitale du pays sans qu’une autorité compétente quelconque ne sache d’où elles viennent alors que dans le Nord du pays à Kisangani, s’est reproduite une situation pareille d’éleveurs dits M’bororo. Ceux-ci sont devenus à la longue une Soldatesque malmenant les populations civiles depuis des décennies avec une complicité patente de ladite autorité. Comment on se la coulerait douce quand on se dit avoir la charge, disons plus grossièrement, de gouverner sa population ? Ce flou autour de la présence d’éleveurs des vaches fait partie du lot des preuves justificatives pour alimenter la théorie d’occupation de la RDC par les forces exogènes lointaines connues. Celles-ci se servent des guerres de proximité dont les acteurs sont encore une fois des pays frontaliers. Leur positionnement au Bandundu est bien stratégique. Après avoir saboté le Bundu Dia Kongo (considéré la force spirituelle) au Bas-Congo, ils ont occupé l’Equateur où pourraient loger les guerriers de Jean Pierre Bemba par l’opération Enyele ; puis ils ont anéanti toute plausible rébellion au Kasaï par l’opération Nsapu ; le Kivu considéré acquis maintenant c’est au tour de Bandundu d’être assiégé pour empêcher la matière grise de penser et ainsi boucler la boucle d’occupation se disent-ils. Sans se cacher derrière son ombre, les USA avec ses alliés privilégiés que sont Israël et la Grande Bretagne occupent la RDC par procuration qu’ils ont accordée à l’invasion Rwanda-Ouganda -Burundi depuis la chute de Mobutu.

Alors qu’il est facile de prouver à travers des enquêtes de l’ONU que Paul Kagame, l’actuel président Rwandais est l’instigateur du dernier génocide connu au Rwanda en 1996, on observe une inattention soutenue de la part de tous ceux qui ont eu et/ou ont encore une parcelle de responsabilité dans la gamme de la communauté internationale. Personne ne lève son petit droit pour le dénoncer publiquement ou lui demander des comptes. Non pas à cause de sa grandeur mais du fait que ses opérations ont été ordonnées par la Maison Blanche de Washington DC et téléguidées sur terrain par la CIA. La faveur du mutisme de cette grande puissance politico-militaire, se disant exceptionnelle, a suffi à Kagame d’étendre ses ambitions expansionnistes jusqu’en RDC et en Afrique centrale. Accusant mensongèrement cette élite politique dirigeante de n’avoir rien fait pour éviter et/ou stopper ce génocide, Kagame les renferme tous, y compris ses protecteurs Américains, dans une culpabilité gênante et en ressort le seul sauveur. Par la suite, utilisant un prétexte malicieux d’une crainte de représailles Hutu à son nouveau régime, comme ses mentors américains qui n’attendent pas les terroristes sur leur sol mais font la guerre au terrorisme où ils en trouvent un, Kagame ira faire disparaitre, grâce aux radars et spécialistes américains, non seulement la majorité d’exilés Hutus en RDC car « considérés » tous génocidaires mais aussi les Congolais jusqu’au point d’occuper le pays stratégiquement.

Nous ne devons jamais oublier que sur le chemin de Kagame au pouvoir, Mobutu était sommé d’ouvrir la porte auxdits « génocidaires » et garantir leur sécurité. Une fois des Hutus sécurisés et Kagame au pouvoir, tous ceux qui insistèrent avec pression à Mobutu trouvèrent que Paul Kagame avait raison de se protéger contre les fuyards. Cette étrange attitude évoque une planification d’avance : un alibi pour envahir la RDC. Le Congolais Laurent Kabila qui menait la guerre contre Mobutu prévalait du préfigurant, du tremplin à leur Cheval de Troie Hyppolite Kanambe, pure Tutsi, pour le compte du Rwanda. Le choix porté sur le vétéran Laurent Kabila à la résistance au pouvoir de Mobutu était basé sur ses accointances avec une femme tutsie de nationalité rwandaise et mère d’un certain Hyppolite Kanambe. Laurent Kabila sera assassiné tôt pour que l’occupation accélère comme prévue sans que son « fils adoptif » ne se préoccupe du sort des assassins s’il n’a pas été lui-même dans le coup.

Les abus du cheval de Troie contre les Congolais sont pour les USA un détail de parcours. Même pas son allégeance avec la Chine ou la Russie n’est aussi grave aux yeux des américains. Il n’est pas Patrice Emmery Patrice Lumumba sans doute. Qu’il vende l’uranium à la Corée du Nord ou en Iran ne pèse pas sur la balance de l’axe du mal. Ainsi, quand Paul Kagame, James Kabarebe et Hyppolyte Kanambe tels le KKK déciment près la dizaine des millions des Congolais sur leur propre sol et écrasent des camps de réfugiés Hutus au Congo, l’impunité qui s’ensuit des puissances donneuses de leçons de droit de l’homme doublée de mérites et d’éloges en gestion n’est pas étonnante mais insultante. Les Congolais devraient savoir combien ils sont haïs par ceux-là mêmes vers qui ils tournent leur regard en recherche de secours. Les déclarations de ces hommes et femmes d’états, hommes politiques, financiers sont peintes d’un cynisme puant. Il ne faut pas faire des hautes études en criminologie ou être super agent de services de sécurité pour voir que Kagame massacre le Congo en pillant ses ressources minières pour le compte des USA et alliés, car il le fait sous le soleil battant. En passant il construit le Rwanda. A New York, à Londres et à Paris, le Rwanda de Kagame est coté premier exportateur du coltan et d’autres minerais que ne regorge pas son sol. Si la thèse de la dépopulation est de surcroît exacte, qui, à l’heure actuelle, fait mieux que ce trio pour ne pas avoir le soutien de l’élite dominante favorable à cette thèse ?

Dix millions des victimes tombées et d’autres millions déplacés sous l’observation d’un contingent des près de 33000 soldats de l’ONU. Alors que l’on nous présentait La MONUC (Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo) en son temps et la MONUSCO (aujourd’hui) pour sécuriser des populations dans les zones de conflit, notamment à l’Est du pays, la plupart d’eux étaient à Kinshasa comme force de dissuasions contre toute résistance populaire. Sa minorité au Kivu comptabilisait les morts congolaises ou s’interposait chaque fois que les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) prenaient des avances sur les forces négatives rwandaises en territoire congolais. Comme si la force onusienne ne suffisait pas, chaque pays d’Occident a son propre contingent qui, officiellement a pour mission de « former » l’armée congolaise mais sécure ses intérêts à peines transparents. Nous n’oublions pas que l’administration Obama a repéré abracadabra le terroriste chef de l’armée de résistance du Seigneur (LRA) John Kony dans les forêts congolaises pendant la période électorale dont les pronostics allaient en faveur d’Etienne Tshisekedi. Elle envoya des drones qui ne retourneront peut-être pas si tôt. Tous ces déploiements militaires n’ont pas cessé de nous démontrer le vrai motif de leur présence en RDC : intimider les Congolais et accompagner la balkanisation. Constatons ensemble que lorsque MONUC devient MONUSCO en 2010, le mot clé de son nouveau mandat est de « stabiliser », mais à proprement parler stabiliser quoi ? En cette année-là 2010, d’après Herman Cohen, Sous-Secrétaire d’Etat Américain aux affaires africaines, la question de la souveraineté du Congo n’est pas évoquée dit-il acclamatif : « Souveraineté ? Au Département d’Etat, le Kivu fait partie du Rwanda ». Ce que la MONUSC0 doit stabiliser est clair : Les acquis de la MONUC. En effet celle-ci a aidé à chasser les Congolais du Kivu pour les remplacer par les Rwandais.

Aujourd’hui les inquiétudes sont palpables dans la face de tout Congolais pour le devenir de sa nation, grande est-elle par essence, grande fit-elle malgré la longue période coloniale ou la dictature, elle est réduite à la plus simple expression d’un état manqué. Des Congolais s’exilent intérieurement, la clandestinité devient un mode de vie, les extirpations des biens et voire simplement de vie sont sans précédents. Quoi de plus commun si un ancien ministre et professeur d’université est déguerpi alors qu’il est en ordre sur tout plan ! Quoi d’extraordinaire si le pasteur responsable de la communauté protestante d’environ 20% de la population du Congo, le professeur David Ekofo doit s’exiler aux Etats Unis d’Amérique pour le seul crime d’avoir dit la vérité sur la gestion de son pays ! Et, les USA tout comme la MONUSCO quant à eux ne trouvent mieux que de favoriser l’exil des Congolais menacés par le gouvernement comme autrefois avec le Docteur Denis Mukwege sans s’interposer ou condamner. Le Cardinal Pasinya Mosengwo quant à lui est sur la trace de son clergé sacrifié pour les mêmes raisons que le Pasteur. Du moins il y a un bon sens qui renait dans une certaine classe de clergé rejoignant le vrai discours d’occupation dont nous devrons trouver une alternative afin de la renverser au lieu de procéder à une alternance par un système électoral.

Tout ceci est rendu possible par une classe assez médiocre des politiciens Congolais qui accompagnent consciemment cette occupation par souci de leurs ventres. Nous reviendrons sur eux dans les lignes suivantes. Ainsi, se glorifiant de cet accompagnement interne au plan d’occupation, les américains considéraient déjà le Kivu comme faisant partie du Rwanda. A coup des milliards dépensés pour balkaniser cette partie Est de la République, ils sont étonnés si pas effrayés de voir que tout n’est pas fait comme prévu. Il y a une inconnue d’ordre métaphysique qui dépasse leur entendement. Si 1 milliard de dollars suffisent pour tisser la balkanisation d’un état solide, il n’en est pas évident avec 11 milliards de dollars pour un Congo très fort fragilisé ; c’est que la RDC est bien une équation complexe à plusieurs variables. C’est ce genre d’aveu d’impuissance que nous entendons par les grands de ce monde. Si seulement les Congolais, pouvaient s’en rendre compte et chercher à s’approprier la Force intrinsèque qui opère sur leur espace vital, laquelle force fait basculer les plans des grands de ce monde, ils en feraient des prodiges !

Nous allons nous efforcer de vous le faire savoir dans ce récit. Il sera assez long pour permettre la compréhension. Nous demanderons à quiconque s’en résout d’être convaincu de s’approprier et éduquer ses paires en vue de découdre une fois et pour toutes de maltraitance dont nous sommes rendus possibles, volontairement et aussi sous les pressions extérieures.

Devant les calamités sociales aggravantes les clergés catholiques se sont érigés office d’atténuer la tension politique en offrant un sursis au gouvernement caduc de Kanambe. On parle des accords de la Saint Sylvestre de 2016 pour permettre une décrispation politique après l’expiration du second mandat de celui qu’on appelle chef de l’état en vertu de la constitution qui ne prévoit pas un troisième mandat. Une sorte de glissement d’une année. A son expiration, comme on devrait s’y attendre, Kanambe n’a pas bougé d’un iota de son rôle dans l’occupation et refuse de baisser l’écume. Après tout ce n’est pas l’occupé qui dicte les règles de jeu à l’occupant, c’est bien le contraire. Des marches de protestation qui au départ étaient catholiques se généralisent à toutes les confessions religieuses : chrétiennes et musulmane.

Mais pour qui et pourquoi jouent-elles ces confessions ? D’emblée nous pouvons vous rassurer que ce n’est pas pour le peuple mais chacune veut sauver sa peau, sa survie. Question de formellement être vu du bon côté. Au fait la religion chrétienne toute tendance confondue est depuis son implémentation du mauvais côté des aspirations de nos peuples. A cause d’elles nos coutumes et mœurs sont jetés dans les poubelles de l’histoire. Or le développement d’un peuple ne peut se produire que dans les limites de sa spiritualité, ses coutumes et ses aspirations. Quelle contradiction n’enregistrons-nous pas entre le désir ardent de libérer la terre de nos Ancêtres et notre pratique qui consiste à recourir derrière les ancêtres des autres sauf les nôtre. En effet, revisitant les grandes périodes de notre histoire nous découvrons que la religion a joué un rôle néfaste dans la destruction du tissu organisationnel de la gestion du peuple. Voyons distinctement l’impact de la religion dans chacune des périodes suivantes : A la colonisation, pendant l’esclavagisme, pendant la dictature et maintenant sous l’occupation.

A la colonisation : Que ça ne nous trouble pas. La civilisation est partie de la race noire vers la race blanche. C’est honnête de dire que les Noirs ont civilisé les Blancs. Les premiers explorateurs se sont émerveillés de rencontrer des structures politiquement organisées en Afrique en général et au Congo en particulier qu’ils n’ont jamais vues ailleurs ni chez eux. C’est sous le dynamisme rusé du pape Sixte IV que Notre Roi Nzinga Nkuvu fut baptisé catholique le 3 mai 1491 sous le nom de Jean Ier du Congo afin de perdre l’équilibre spirituel qu’il incarnait. Sa communication avec le Divin comme Il en était avec les Pharaons fut dès lors coupé. Ainsi la déroute pris domicile dans le Royaume et la gestion au tâtons commença. Ce baptême du Roi au christianisme constitue l’épine dorsale sans le débarras de laquelle toute tentative de bonne gestion n’est qu’illusion. L’esprit qui conduira désormais le Roi est étranger à celui avec lequel Il était en communion avec les siens. A la mort du Roi Nzinga Nkuvu son fils Mwemba Nkuvu rebaptisé Alfonso 1er le succéda au trône. Voyant dans le christianisme un moyen de moderniser son pays, celui-ci encouragea les baptêmes et accueillit des Jésuites qui ouvrirent une école pour 600 élèves. Ces premiers jésuites devraient apprendre les maths, les sciences physiques et la Théologie. Nous y reviendrons sur les jésuites et la théologie enseignée. Il confia son fils Lukeni Lua Nzinga (Kanamobembo) au Vatican et celui-ci deviendra le premier évêque africain de l’histoire de l’Eglise catholique moderne sous le nom de Henrique (Don Eric). Une fois le Roi rusé puis baptisé volontairement, la chicotte et l’arme à feu a conduit au baptême forcé de qui voulait vivre. C’est dire que le Roi Nzinga Nkuvu reçut une vive résistance de sa population qui l’accusait de trahison. Ce baptême et celui des Rois qui lui ont suivi est aussi vu comme un transfert gratuit de force mystique au profit de catholicisme. De là on est occupé spirituellement. Par ces gestes, les dieux étrangers entrèrent officiellement dans notre pays. Chemin faisant, nos Rois ont tourné leurs dos au Divin Nzambi Mpungu pour se confier et entrainer toute la nation aux dieux étrangers. Désormais leurs armoiries et drapeaux venaient de l’étranger (Sic !). Et il devient alors trop facile pour le corps de s’assujettir.

La motivation première d’implémentation religieuse n’avait rien de civilisation ni de communion avec Dieu. Les missionnaires étaient un amalgame des adeptes de différentes loges porteurs des Bibles. La Bible n’a pas suivi la domination politique ou militaire, bien au contraire. Pour que la conquête réussisse, c’est d’abord au niveau spirituel que ça commence. Et à la conférence de Berlin, il y en avait de toute sorte, croyez-nous. En effet, comme nous écrit Djamba [i] : « à l’acquisition du Congo-Belge par Léopold II à la Conférence de Berlin, les premiers expatriés venus au Congo pour sa mise en valeur, au bénéfice de l’Occident, n’étaient pas des Belges, c’était des agents recrutés surtout de la Grande Bretagne et de la Scandinavie. En effet, la plupart de ces précurseurs des colons furent britanniques, comme Henry Morton Stanley, Suédois, Norvégiens, Danois et Allemands. Ces personnalités étaient recommandées au Roi des Belges par l’Establishment des confréries des sociétés secrètes, des sciences occultes », Epargnez-vous de savoir qui allaient-ils former ! Quand on considère en surcroit la mission assignée à ces « missionnaires » par le Roi des Belges, on se rend compte de la valeur de la diversion spirituelle que nous avons subie durant des années. Quand on sait en outre que la franc-maçonnerie a pris domicile dans les religions chrétiennes nous importées et notamment catholique bien au travers la congrégation des jésuites des siècles avant la colonisation africaine ; tout ce qui en ressort est du chiffon. C’est malheureusement de ce chiffon que la plupart des Congolais gravitent pour se ressourcer.

Ainsi nous pouvons aisément remarquer que l’Occident nous a envahi non seulement politiquement ou militairement mais avec sa doctrine d’une part des maçons et d’autre part du christianisme (catholique et protestante) qui étaient elles aussi infiltrées par les jésuites et missionnaires maçons, ces mercenaires de la foi en Dieu. Reconnaissant que la province de Léopoldville et son université étaient confiées aux catholiques ; la province de Katanga et son université hypothéquées aux francs-maçons et enfin la province Orientale et son université abandonnées aux missionnaires baptistes et méthodistes, une question mérite d’être posée : Si donc toute l’élite de la nation se confie à des dieux étrangers, pour qui va – t – elle travailler ? Plus tard on y introduira l’islam pour semer toute la confusion et, au nom de la laïcité, permettre l’implantation de toute pourriture afin de nous désorienter à jamais.

Désorientés dans la constitution (pays laïc, sans identité linguistique etc.), le Congo a été entièrement livré au diable. Par ailleurs les soi-disant leaders Congolais sont eux-mêmes adeptes des organisations secrètes étrangères, ils n’ont aucune force ou solution pour sauver notre patrie et se contentent de faire diversions. Des leaders encore plus lamentables que jamais, composent avec nos oppresseurs. Et pourtant, une véritable guerre spirituelle est recommandée pour nettoyer la terre, l’eau, la forêt et aussi le peuple congolais. La seule façon de participer à cette guerre spirituelle est d’abandonner ce qui est arrivé dans le bagage de la colonisation et revenir à la manière dont Nos Ancêtres se communiaient avec le Créateur.

Notons qu’avant la colonisation c’est-à-dire avant la diversion ou l’inversion des valeurs spirituelles, le Congo était mieux organisé politiquement avec une langue bien structurée : le Kikongo ; ce qui dépassait tout entendement des colonisateurs. Comment est-il possible que maintenant tout a dérapé si ce n’est par l’épine dorsale au Roi Nzinga Nkuvu ? Il est tombé par la ruse et a fait tomber la population par le fouet et l’arme pointée à la tête. Aujourd’hui, à cause de la continuité de ces semences religieuses, nous avons délibérément acceptée de nous coloniser spirituellement. Comment voulez-vous que nous décollions au développement ? Notre conclusion est que nous nous faisons artisans de notre propre malheur si nous ne nous libérons pas de ces religions que nous aimons plus que ceux qui nous les ont apportées. Que chacun individuellement trouve en quoi nous avons contribué et continuons à contribuer à l’auto détérioration et à la vassalisation du continent.

Nous avons tout perdu.

Posons-nous la question si vraiment progrès il y a globalement au pays depuis son accession à l’indépendance pour constater que le niveau a largement baissé du niveau de vie, d’éducation, d’économie, de morale, de mœurs, de santé, de dignité, etc. sauf de rien. A quoi donc est dû cela ? Nous avons un grand nombre de diplômés dans tant de domaines si pas tous comparé à l’année 1960, des églises couvrent tous les deux avenues de chaque quartier, la production des minerais n’a pas trahi au contraire il y en a de plus beaux et de nouveaux. Mfumu Kimbangu a prédit que ceci arriverait pour que nous prenions conscience de revenir à Nzambi Mpungu sans nous gêner de quitter ce chiffon que nous avons servi comme religion. Nous en sortirons grands, pas diminués. Signalons que la religion qui s’avère d’utilité vitale pour les uns n’est pas forcément bonne pour les autres. Tel est le cas du Christianisme ou de l’islam.

Par ce que nous avons tous lu la Bible et nous savons qu’à Moïse il a été dit : « cette armée que vous voyez, vous ne la verrez plus. Je combattrai pour vous mais vous, gardez seulement votre place ». Et nous connaissons la suite de l’histoire. A Kimbangu il a aussi été dit : « Vous ne savez pas encore ce que c’est une guerre spirituelle, Quand les peuples Kongo commenceront à se libérer, un pays qui osera attaquer le Kongo sera englouti sous les eaux. Vous ne savez pas encore la puissance de ceux qui sont envoyés par le Père Tout-Puissant. Je serai moi-même le Représentant de ce Roi et je liquiderai l’humiliation que, depuis les temps les plus reculés, l’on a cessé d’infliger aux Noirs ». Cherchons-nous à voir ceci ? Nous ne pouvons voir que si nous faisons ce que Kimbangu Diantungunua nous demande de faire : à savoir revenir volontairement à Nzambi Mpungu.

A lire le discours du Roi Leopold II on ne se pose pas deux questions : il est clair et établi que nous savions l’existence de Dieu : Nzambi ya Mpungu. Nous le prions et il nous écoutait. Pourquoi et en quoi ce nouveau Dieu venu du christianisme est-il plus performant que Nzambi ya Mpungu ? L’implication directe de l’Evêque catholique Monseigneur Bernado da Gallo et Lorenzo da Lucca dans la mort de Kimpa Vita en 1706 est indéniable. Le Vatican croit avoir réparé l’opprobre en la canonisant en 1920. De même, des actions des clergés catholiques dans l’arrestation de Mfumu Kimbangu Diantungunua ne sont pas des actions individuelles isolées mais bien plus des actions de la curie, de l’église, les protestants y sont par association sur la base qu’ils changeraient l’ordre établi et que leurs églises se déserteraient des fidèles.

Pendant l’esclavagisme : La traite des Noirs a commencé par les Arabes. L’islam n’a pas trouvé d’inconvénients que l’homme soit vendu comme un article quelconque au marché. Ils nous vendaient aux Blancs en Europe, en Asie et en Amérique. Leurs spiritualités le tolérèrent. Et les Blancs décidèrent de se procurer eux-mêmes à la source aux frais minimum. C’est le Pape Nicolas V qui officialisera l’esclavagisme en le présentant comme une opération normale et légale, d’après ses inspirations, afin d’aplanir des divergences d’opinions provoquées sur le sujet au sein des couches blanches. Il fut largement écouté, leva les équivoques et convint tout le monde de l’utilité de la besogne. Ainsi la traite prit l’ampleur que l’on connait au point qu’il soit difficile aujourd’hui, deux siècles après son abolition, pour un dirigeant occidental de s’en excuser. La confrontation entre acheteurs d’esclaves Noirs (entendez Blancs et Arabes) devint sanglante au 17e siècle. C’est au tour du Pape Leon XIII d’intervenir, non pas pour tenter de l’éradiquer mais pour trouver un terrain d’entente du marché lucratif de façon à harmoniser la chose. Il choisit que la rencontre ait lieu en Europe, en Allemagne, la grande puissance européenne dont Otto Bismarck tient les commandes. On aura cette fameuse Conférence de Berlin dont Angela Merkel, la chancelière, reconnait être le point de départ de tous les maux du temps moderne, sans qu’elle ne s’amende dans ses rapports avec l’Afrique Noire, hélas !

Au nom de qui ou de quoi cela était-il possible, nous ne pouvons pas vous le dire à moins d’être dans leur peau. Ce qui est sûre c’est qu’ils nous aiment vraiment trop pour ne pas être capable de se comporter dignement avec les pays africains dans toutes les relations politiques, économiques comme ils le font au 21eme siècle. Des coups d’états, des guerres, des pillages systématiques, des cultures de maladies, des vaccins qui stérilisent etc. Nous ne pouvons perdre de vue que la colonisation tout comme l’esclavagisme sont abominables. Ces abominations ont pénétré le continent africain en s’appuyant sur trois atouts importants : la religion (par ce que nous n’avons pas la même spiritualité que nous avons été traités comme tels des objets), la force militaire et l’administration (politique). Ces « civilisés » ont été minoritaires en terrains conquis. Et par ce qu’ils ne sont pas omnipotents pour contrôler les vastes populations, ils se dotèrent des Kapita qui font leur travail de commande sous guidance, Ce sont des Mindele-Ndombe. Ils sont dans la religion, dans l’armée et dans l’administration. Nous devons les démasquer.

Pendant la dictature et maintenant sous occupation : Le Cardinal Joseph Malula, un mundele-ndombe sur le plan spirituel, devrait empêcher le pape Jean Paul II de dévoiler le secret de Fatima sur la crainte de tuer l’église catholique au Congo. Son successeur Feu le Cardinal Frederic Etsou Nzabi Bamungwabi connaitra lui aussi l’assassinat comme l’Evêque Henrique (Kananobembo) à Rome, un des fils du Roi Nzinga Nkuvu, lorsqu’il décida de rentrer et retrouver ses premières aspirations spirituelles. Le cardinal Pasinya Mosengwo ne se dérobe pas de la règle. Il vaut mieux pour lui défendre son église que de défendre le peuple. Combien de fois ne nous a-t-il pas montré pendant la CNS (Conférence Nationale Souveraine) son attachement aux ordres téléphoniques de Rome qu’au desiderata de son peuple ? Changera-t-il seulement pour ces marches de protestations ? Non. Ni lui ni son successeur ne feront grand-chose qui vaille profondément des aspirations du peuple congolais sans l’aval de Rome. Or qui dit Rome n’exclut pas les intérêts Occidentaux. Les Mindele-ndombe sont formatés. Leurs esprits n’ont rien de commun avec l’esprit qui veut du bien de Congolais. Les apparences qu’ils affichent autour du soutien des marches contre ce régime que nous voulons nous en débarrasser tous sont une façon pour eux de récupération spirituelle un peu comme on parle de récupération politique. A l’heure où la conscience congolaise se forge son chemin au point que nombre s’est rendu compte de l’occupation, évoquant profondément le nom Kimbangu qui évoque en lui-même un éveil spirituel, le danger est alors éminent pour la chrétienté et l’islam. Depuis que Mosengwo a eu la malchance de rencontrer une congolaise non Kimbanguiste pour parler du rôle de Kimbangu dans le processus de libération du pays, il s’est refusé de la revoir pour des raisons évidentes. Comme Malula pour le secret de Fatima il n’en rendra jamais public. Tenons que depuis cette occupation en 1996, il a fallu attendre 22 ans pour que sorte de la bouche d’un haut responsable religieux le Prof Ekofo des termes à peine voilés décrivant cette occupation. Comprenez qui comprenne !!!

Nous avons compris par ces lignes ci-dessus que le Christianisme a roulé en faveur de la colonisation, de la traite des Noirs, du Capitalisme destructeur, des dictatures et de l’occupation de notre cher Pays. Et l’élite dirigeante : politique, militaire et religieuse, ayant fièrement galopé aux échelons supérieurs dans des spiritualités outre que la nôtre, ils ne pouvaient aucunement s’intéresser à nos souffrances jusqu’à ce que, comme prédit par Mfumu Kimbangu en 1921 nous arrivions à tout perdre. C’est là que nous en sommes en ce moment. Nous avons d’abord connu 23 ans d’humiliation excessive sous la domination de Léopold II, Roi des belges, puis52 ans de colonisation par la Belgique : toutes desforces négatives extérieures. Les premières aspirations de changement positif (5 ans) ont été étouffées dans l’œuf par ces mêmes forces. Ensuite nous avons connu une des longues dictatures du monde (32 ans) avec le Marechal Mobutu, et enfin une autre humiliation par cette occupation (22 ans et en cours) par le Rwanda dont beaucoup de nos frères Africains ne s’en reviennent pas. Soit un total de près d’un siècle et demi de maltraitance en plus de quatre siècles d’esclavagisme. Combien d’années nous est-il possible d’endurer davantage en continuant dans ce même système ou rythme ? Ceux qui soutiennent l’occupation sont ceux-là qui ont soutenu hier la dictature, la colonisation et l’esclavagisme par le passé. A moins que vous luttiez pour entrer dans la mangeoire, c’est-à-dire courir derrière eux et accepter de servir en qualité de mundele-ndombe, contre les aspirations des Congolais si non la chose la plus simple qui soit qu’on nous demande est de nous dégager des dieux étrangers parmi nous. Toutes ces années d’oppression peuvent être comprises comme un moyen d’attirer notre attention à une méditation approfondie. L’esprit nous aide déjà. Un long temps s’est écoulé et voici venu encore ce message au Cardinal Mosengwo qui s’écarte comme jadis le Cardinal Malula en mindele-ndombe religieux avancés. D’autres part il y a ces mindele-ndombe militaires et administratifs bien connus qui méritent des sanctions disciplinaires exemplaires.

C’est pourquoi chers compatriotes Congolais, voulant bien accentuer la pression sur les oppresseurs par ces marches pacifiques, faites fi de dénomination religieuses qui en organisent (rappelez-vous de la récupération religieuse), sabotez ces leaders revêtus des médailles de loges étrangères qui ne vous utilisent que pour accéder au poste de mindele-ndombe administratifs ; soyez prudents envers ces mindele-ndombe militaires de notre armée aux gâchettes faciles pour des ordres mal donnés mais avant toute chose abandonnez la religion chrétienne (catholique, protestante, de réveil, kimbanguiste et consorts) ou musulmane et toute autre chose importée. Eza ya biso te. Ekobongisa biso te. C’est la vérité. Ne pas le faire, biso moko kaka alors tolela lisusu te. Le kimbanguisme actuellement fait partie du christianisme et n’a rien de Kimbangu. Mfumu Kimbangu n’a pas fait de concessions. Dieu seul sait ce qui a été fait pour le kimbanguisme se faire valoir de religion. C’est non sans raison que Mfumu Kimbangu se révèle plus aux non-Kimbanguistes. L’Elite mondiale reconnait sa valeur sauf des Congolais qui ont la grâce de l’avoir parmi les leurs. Elle vient se ressourcer en catimini au Congo. On raconte que les astronautes qui ont marché les premiers sur la lune n’ont été bloqués aux USA que pour fêter l’occasion, leur pensée étaient la visite de N’kamba. Le fait que nos Pères d’indépendance ont eu le bain à N’kamba avant d’accrocher la date du 30 Juin 1960 à la Belgique doit nous faire réfléchir. Des faits similaires, il y en a légion. Sans doute Hyppolite est Rwandais et ça fait très mal de le voir président de notre pays. Mais il est peut-être ce mal nécessaire pour moi personnellement car ça m’a permis de recherches dont je mets ici en exergue certains détails. Avec lui, le Congo s’est rabaissé très bas en honneur, dignité et sur l’indice de développement. La corruption, l’insécurité, la spoliation des biens publics sans précédent. Des morts en nombre qui excède la somme des morts dans toutes les autres guerres au monde depuis la deuxième guerre mondiale. La souffrance du peuple a accentué au point de ne rien retenir à son crédit. Néanmoins c’est sous son autorité que le corps de Mfumu Kimbangu a retrouvé le lieu approprié d’inhumation et quela décision du tribunal colonial a été annulé pour lui accorder son innocence posthume. Et le grand Esprit n’agissant pas comme les communs des mortels, qui sait si certaines faveurs ne lui sont pas accordées à cause de ce geste combien louable, malgré lui ; qu’il en déplaise à beaucoup qui ne veulent pas comprendre. Dois-je préciser que ce geste en faveur de Mfumu Kimbangu, il ne l’a fait pas par conviction mais par calculs politiciens pour se faire d’estimes. Ça lui a apporté certains bénéfices …Mais que ce qui nous empêche de nous attirer cette même faveur en faisant ce que Mfumu Kimbangu nous demande à faire ? Il est possible que la double portion de faveur nous soit accordée en ce que nous sommes des ayants droits attitrés ! Il ne se passera pas longtemps avant que nous recevions ce dont nous avons ardemment besoin,à savoir la libération de notre terre. C’est le déclic qui nous manque. A nous de jouer !

[Ngubu Matiki]

18 février 2018.

[i] Nous avons ici épousé les faits racontés par l’auteur Djamba Yohé dans la situation ésotérique du Congo (2) et même sa conclusion selon laquelle, nous avons beaucoup à faire pour nous réapproprier la RDC: il faut nous reconstruire moralement et spirituellement. C’est-à-dire de retourner sur nos pistes du passé pour aller retrouver la virginité et l’idéal de notre salut public. Et, c’est la résurrection spirituelle de notre corps mystique qui doit être sorti du tombeau. Cependant nous nous donnons la peine de l’interpréter pour la bonne compréhension. Il s’agit pour cela de sortir du sentier spirituel qu’on a battu à priori pour nous.

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