samedi , 7 novembre 2020
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Cisjordanie infiltré par les agents des forces de sécurité israéliennes

Des agents des forces de sécurité israéliennes infiltrés parmi des lanceurs de pierres palestiniens ont abruptement dispersé mercredi en Cisjordanie occupée une manifestation contre la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël. Les forces israéliennes ont recours à ces agents connus sous le nom de « Moustaaribine » (littéralement « ceux qui se déguisent en Arabes ») pour mettre la main sur des agitateurs lors de manifestations en Cisjordanie ou à Jérusalem. Ils sont juifs, Arabes israéliens, Druzes ou bédouins, parlent arabe comme les Palestiniens et leur ressemblent physiquement. Ils se fondent dans la foule jusqu’à jeter eux-mêmes des pierres sur les soldats. Trois Palestiniens ont été blessés lors des heurts au checkpoint de Bet El, ont indiqué des sources médicales.

Des agents des forces de sécurité israéliennes infiltrés parmi des lanceurs de pierres palestiniens ont abruptement dispersé mercredi en Cisjordanie occupée une manifestation contre la reconnaissance par les Etats-Unis de Jérusalem comme capitale d’Israël, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Quelques dizaines de Palestiniens lançaient des pierres sur des soldats israéliens à l’avant d’un rassemblement d’environ 150 personnes, en vue du check-point de Bet El, près de Ramallah, quand une grenade anti-émeutes a explosé et une poignée d’hommes qui semblaient compter parmi les manifestants ont sorti des pistolets et tiré en l’air, selon de rares images d’un vidéaste de l’AFP.

Des soldats israéliens qui se tenaient à distance ont alors chargé en courant et à bord de véhicules kaki, mettant les protestataires en fuite. Les images du vidéaste et du photographe de l’AFP montrent l’interpellation de trois Palestiniens.

Portant le traditionnel keffieh palestinien, la cagoule et même, pour au moins l’un d’eux, un drapeau palestinien autour du front, les agents infiltrés étaient indiscernables parmi les manifestants.

Les forces israéliennes ont recours à ces agents connus sous le nom de « Moustaaribine » (littéralement « ceux qui se déguisent en Arabes ») pour mettre la main sur des agitateurs lors de manifestations en Cisjordanie ou à Jérusalem.

Ils sont juifs, Arabes israéliens, Druzes ou bédouins, parlent arabe comme les Palestiniens et leur ressemblent physiquement. Ils se fondent dans la foule jusqu’à jeter eux-mêmes des pierres sur les soldats.

Trois Palestiniens ont été blessés lors des heurts au checkpoint de Bet El, ont indiqué des sources médicales.

Depuis l’annonce le 6 décembre du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, des manifestations –relativement limitées dans l’ensemble– ont quotidiennement lieu dans les Territoires palestiniens.

A Hébron (sud de la Cisjordanie), des centaines de Palestiniens ont lancé des pierres mercredi sur les soldats israéliens, qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène, de balles en caoutchouc et de balles réelles, a constaté un correspondant de l’AFP.

Huit personnes ont été blessées par des projectiles en caoutchouc et deux par balles réelles, ont indiqué les secours.

Les manifestants ont notamment brûlé un cochon factice au visage de M. Trump et une croix gammée sur l’arrière-train.

Environ 3.000 personnes ont par ailleurs manifesté mercredi à Naplouse (nord de la Cisjordanie) sous des banderoles proclamant « Jérusalem est arabe et la capitale de l’Etat palestinien ». Des affrontements ont ensuite mis aux prises Palestiniens et soldats israéliens au sud de la ville.

Les Palestiniens revendiquent Jérusalem-Est, annexée par Israël, comme la capitale de l’Etat auquel ils aspirent. Israël considère tout Jérusalem comme sa capitale « indivisible ».

La communauté internationale n’a jamais reconnu Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu et considère que son statut doit être négocié.

[Afp]

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