samedi , 7 novembre 2020
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Koen Vevaeke

RDC : Le dialogue ne devra pas se tenir « sans principe ni critères »

« Nous encourageons tout le monde d’aller au Dialogue mais, c’est évidemment pas un dialogue sans principes ni critères », a précisé Koen Vevaeke. Avant d’ajouter que « ce Dialogue s’inscrit dans le cadre de la Résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations Unies et du respect de la Constitution ». « Ce sont deux principes très importants », selon l’Union européenne pour qui, ce Dialogue tant attendu est le cadre où tous les participants doivent contribuer à mettre en place les conditions de confiance et les mesures d’apaisement qui peuvent convaincre tout le monde.

L’Union Européenne soutient la tenue effective du Dialogue national et inclusif en République démocratique du Congo (RDC) et souhaite que celui-ci démarre rapidement. Toutefois, ce Dialogue ne devra pas se tenir « sans principe ni critères », a souligné Koen Vevaeke, Ambassadeur de l’UE pour la Région des grands Lacs.

En audience, mercredi 13 juillet 2016 avec le Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Evariste Boshab, l’Envoyé spécial de l’Union européenne pour la Région des Grands Lacs, Koen Vevaeke, a estimé que des questions politiques comme celles des élections et du Dialogue, devraient être abordées avec l’autorité compétente.D’où, ce tête à tête avec le ministre de l’Intérieur et Sécurité, chef de la territoriale.

Au sortir de cette rencontre, le diplomate européenne a souligné la nécessité d’un Dialogue politique, avec toutes les forces vives de la Nation. Cependant, on note que l’UE ne soutient pas n’importe quel Dialogue en RDC. Mais plutôt, celui fondé sur deux « préalables ».

Principes et critères

« Nous encourageons tout le monde d’aller au Dialogue mais, c’est évidemment pas un dialogue sans principes ni critères », a précisé Koen Vevaeke. Avant d’ajouter que « ce Dialogue s’inscrit dans le cadre de la Résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations Unies et du respect de la Constitution ». « Ce sont deux principes très importants », selon l’Union européenne pour qui, ce Dialogue tant attendu est le cadre où tous les participants doivent contribuer à mettre en place les conditions de confiance et les mesures d’apaisement qui peuvent convaincre tout le monde.

Pour le diplomate européen, il est important que dans ce dialogue politique, l’on trouve de part et d’autre, un consensus politique sur les élections, avec « la définition du calendrier électoral qui doit venir de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ». Ensuite, poursuit Koen Vevaeke, savoir comment organiser et gérer cette période politique qui sera « très sensible et qui demandera la contribution de tout le monde ».

Ainsi, l’UE réitère son soutien à un Dialogue « équitable » avec la facilitation d’Edem Kodjo, désigné par l’Union africaine. L’Union européenne fait partie du groupe de cinq Institutions qui soutiennent le dialogue. En outre, la Communauté internationale est vivement préoccupée par la situation politique en République démocratique du Congo. Des contacts et rencontres entre différentes personnalités se multiplientces derniers jours au pays et à l’étranger. Les Dialogue national et les élections sont les deux questions au centre des échanges.

Enrôlement

Par ailleurs, la CENI a annoncé le début de l’enrôlement des électeurs pour le 31 juillet 2016 ainsi que le déploiement des kits pour le 28 juillet prochain. Selon le président de la CENI, Corneille Naanga, « l’identification et l’enrôlement des électeurs débute le 31 juillet à partir de la province du Nord-Ubangi ».

« A ce jour, les préparatifs se poursuivent normalement. Le premier lot de matériel de 500 Kits nous sera livré, le 22 juillet à partir de l’usine, à Marseille (France). Nous le recevrons à l’embarquement, le 26 juillet. Et le 28 juillet, nous allons déployer tout le matériel au niveau de Gbadolite et devra couvrir les villes de Gbadolite, les territoires de Bosobolo, Mobaïbongo, Businga et Yakoma »,a affirmé le président de la CENI.

D’après Corneille Naanga, le choix du Nord-Ubangi comme province pilote est dictée par le fait qu’ « il fallait commencer par une province qui va nous permettre d’évaluer et nous projeter sur l’ensemble du territoire national. Mais aussi, parce que la planification logistique du déploiement est tributaire de l’arrivée progressive de matériels, conformément à sa production par le fournisseur ».

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