samedi , 7 novembre 2020
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Photo d'un drone onusien, de couleur blanche, sur un tarmac, Est de la RDC.
Drone de la MONUSCO, Est de la RDC.

RDC : Criminels et voyous aux commandes de la MONUSCO

Les échauffourées qui ont éclaté à Buleusa jeudi entre habitants et Casques bleus ont fait 4 morts et seize blessés. « Ce sont les balles tirées en direction des manifestants qui ont tué les 4 personnes décédées et blessé les 16 autres », témoigne un habitant de la place joint au téléphone.

Les échauffourées, qui ont éclaté à Buleusa au Nord-Kivu (Est de la RD Congo)  jeudi 16 juin 2016 entre habitants et Casques bleus de la Monusco, qui tentaient calmer la tension du jour, ont fait quatre (4) morts et seize (16) blessés.

En effet, des soldats onusiens interdisaient aux manifestants de brûler tous les camps des FDLR et des hutus déjà érigés sur place. « Ce sont les balles tirées en direction des manifestants qui ont tué les 4personnes décédées et blessé les 16 autres », témoigne un habitant de la place joint au téléphone.

Consécutivement à cette situation, plusieurs habitants n’ont eu d’autre choix que de se déplacer de Buleusa vers d’autres contrées supposées sécurisées telles que KAYNA, KIRUMBA dans la même partie du sud du territoire de Lubero.

En réalité, des localités de BULEUSA et de RUSAMAMBO se vident de leurs populations d’une manière progressive depuis la journée de mercredi 15 Juin 2016. Ce déplacement est l’une des conséquences de la tension dégénérant dans cette contrée du territoire de WALIKALE, proche du territoire de Lubero, depuis dimanche 12 juin 2016.

Une autre chose qui fait peur aux habitants, c’est une rumeur faisant état du renforcement des FDLR par leurs compères. Les habitants de BULEUSA et RUSAMAMBO, en groupement d’IKOBO, accusent les FDLR d’être auteurs de plusieurs exactions.

Le vice-gouverneur du Nord-Kivu est arrivé dans ce milieu mercredi soir pour le constat. La population lui a exigé la délocalisation des FDLR et d’autres Hutus de ce milieu. Mais, Feller LUTAICHIRWA n’a recommandé que la cohabitation pacifique aux deux parties en conflits en attendant l’exécution d’autres résolutions, confie un habitant qui a pris part à l’échange.

Si certaines personnes fuient déjà, d’autres se décident de peaufiner des stratégies pour se prendre en charge contre l’agresseur en cas de léthargie du gouvernement.

Succession des faits

Tout a commencé dimanche 12 juin soir. Des porteurs d’armes présentés comme des éléments FLDR ont fait incursion dans la maison d’une jeune autochtone de Buleusa. Ils l’ont fusillé et s’en est sorti avec des blessures. La population a du coup déchargé sa colère sur les retournés hutus hébergés dans un camp situé dans la zone. Ils sont accusés de constituer des foyer des FDLR.

Mardi14 juin, la population a incendié plusieurs camps de retournés Hutu à Buleusa et à Rusamambo sous le regard des forces de sécurités locales. Les habitants manifestaient leur ras-le-bol contre des menaces de viol dont a été victime une femme. Un soldat avait été blessé pendant ces manifestations.

Les habitants de Buleusa dénoncent et font face depuis peu des exactions dans leur milieu dont les auteurs sont les FDLR ou des retournés Hutus.

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