samedi , 7 novembre 2020
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Photo d'hillary clinton et "Joseph Kabila"... visage souriant.
Hillary CLINTON et "Joseph KABILA"

« Joseph KABILA », un bandit au sommet de l’Etat congolais

Quoi qu’il arrive, et quoi qu’il leur en coûte, à la date du 19 septembre 2016, la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI en sigle, devrait convoquer l’électorat congolais, pour la présidentielle de 2016, et ce, en conformité de l’article 63 de la Constitution, actuellement en vigueur au Congo Kinshasa, qui impose la convocation pour l’organisation de l’élection présidentielle, 90 jours avant la fin du second mandat de 5 ans, de l’actuel président de la république.

Mais, force est de constater que cette élection présidentielle, en vue d’une alternance démocratique, n’a pas de chance de se réaliser, par la simple volonté d’un homme, Joseph Kabila. C’est un pauvre personnage, sans Backround reconnu, qui tente de s’accrocher inutilement à un pouvoir, dont il ne sait que faire, guidé par une certaine ivresse, qui lui permet, grâce à une dictature féroce, de prendre des Congolais et surtout la jeunesse, plus que jamais, en otage permanent.

Puisqu’il en est ainsi, il reviendra, de plein droit au peuple congolais, selon l’article 64 de la Constitution d’empêcher vigoureusement Joseph Kabila et la clique des personnes à sa dévotion, des éternels troubadours, des pervers illuminés de la trempe de Lambert Mende Omalanga, de Tryphon Kin Kiey Mulumba, d’Aubin Minaku, d’Henri Mova Sakany, d’André Atundu Liongo, de Gaspard Mugaruka Bin-Mubibi, de Daniel Makila, bref, toute la classe politique de la « Majorité Présidentielle » qui veulent, sans gêne, se maintenir par la force au pouvoir, feignant d’ignorer qu’il s’agit ici d’un cas spécifique, non seulement d’erreur politique, mais bien plus, de trahison politique, laquelle est difficilement réparable, selon les normes de droit écrit. Or, toute trahison politique conduit à une rupture de confiance qui, elle, entraîne, ipso facto, la perte totale de légitimité.

Dans la normalité, Joseph Kabila démissionnerait de lui-même de son poste de président, pour des faits graves retenus à sa charge, depuis sa prise de fonction en 2001, jusqu’à ce jour. Mais, hélas, ce dernier continue à entretenir un flou, autour de sa personne, et de ses ambitions politiques. L’avenir d’un peuple est ainsi bloqué, par les caprices d’un délinquant, au passé méconnu. Cela devient, dès lors, une question d’éthique et de morale. C’est en réalité, la question de survie d’une Nation qui est en péril, entre les mains inexpertes d’un inconnu, s’y on prête pas une farouche attention !

Est-il encore nécessaire de dialoguer avec Joseph Kabila pour parler d’élection, d’une transition arrangée d’avance avec partage inéquitable du pouvoir ? Je ne pense pas. On a atteint le seuil d’un possible consensus. Passons plutôt à autre chose, en montrant à un autre fanatique, Flory Kabange, Procureur Général de la République, que le peuple ne le suivra pas dans sa logique d’interdire d’appliquer l’article 64 de la Constitution contre Joseph Kabila, et son gouvernement de jouisseurs. Le peuple ne restera pas, non plus, les bras croisés, face à ses ennemis, ce 19 Septembre 2016, mais boutera dehors Joseph Kabila, et avec lui Flory Kabange, du fait qu’il se comporte en mauvais magistrat corrompu.

Aussi, nous savons que le pouvoir, soutenu par la Cour Constitutionnelle fantoche, a déjà pris en amont, une décision de maintenir Joseph Kabila au pouvoir, et, par conséquent, le gouvernement de la république se complaît à refuser d’organiser l’élection présidentielle à la date prévue par la Constitution, dans l’espoir de créer une impasse !

Devant une telle situation, force est, pour le peuple congolais, de ne plus parler du 19 Décembre 2016, mais d’anticiper cette date au 19 Septembre 2016, pour précipiter la chute de Joseph Kabila de son fauteuil présidentiel, qu’il ne veut pas quitter démocratiquement. Il faut donc, empêcher Joseph Kabila de prolonger à sa guise, son mandat présidentiel, par un soulèvement populaire massif, en investissant les rues et les agglomérations pour le pousser à prendre la fuite.

Or, si ce dernier, ainsi que sa bande de perroquets et autres oiseaux volages, avaient une culture démocratique, et s’ils avaient l’amour du Congo, nous n’en serions pas là, hélas, aujourd’hui!

Entre deux maux, il faut choisir le moindre, dit-on. Et dans le cas présent, le peuple choisit de se libérer de l’esclavagisme d’une autre époque, un esclavagisme de la honte, où l’on voit un Noir coloniser, de manière encore plus affreuse, des personnes censées être ses sœurs et frères de race !

Ce théâtre macabre, honteux et avilissant doit s’arrêter. Il est temps d’ouvrir une ère nouvelle dans laquelle, désormais, il sera question de dignité de la personne humaine, du développement de notre peuple, de prospérité du Congo, afin que, chaque fils de ce vaste pays, vive en paix, libre et pouvant jouir, à volonté, des richesses de sa terre natale.

Il est plus que temps de nous mobiliser comme un seul homme, et réagir promptement et ensemble, pour contrer Joseph Kabila dans sa folie de jeunesse, et sa troupe de malfaiteurs, qui s’investissent à massacrer impunément le peuple congolais abasourdie. Il est temps que Joseph Kabila libère tous les prisonniers politiques et avec eux, celles et ceux supposés à tort où à raison, les faux commanditaires de l’assassinat de Laurent Désiré Kabila, détenus contre toute logique du raisonnable, 15 ans durant à la prison centrale de Makala. Il est temps que Joseph Kabila indique à la famille et au peuple congolais, la tombe de Fidèle Bazana ainsi que le motif ayant justifié son assassinat crapuleux. Il en serait de même pour son collègue Floribert Chebeya et de tant d’autres compatriotes, apparemment innocents, que ce pouvoir finissant a fait disparaître de ce monde, dans un silence assourdissant, qui, aujourd’hui, interpelle la conscience collective, pour exiger à Joseph Kabila de rendre compte avant de quitter le Congo Kinshasa, notre pays, actuellement en ruine inacceptable.

Il est temps de dire et c’est vraiment l’heure, de nous débarrasser de Joseph Kabila, un président sans mérite dans l’histoire du Congo. Il y va donc de la vie de nos enfants et de notre Congo.

A l’heure où notre pays, le Congo Kinshasa est à la croisée des chemins, à l’heure du devoir, et face à l’histoire le peuple congolais dit « NON » à Joseph Kabila pour un troisième mandat à la tête de l’Etat congolais !

Tout a déjà été dit, en des termes clairs, et pourquoi il faut nous débarrasser de cet homme malveillant, et sanguinaire !

Son temps est fini, et il y a une fin à toute chose.

DEBOUT, C0NGOLAIS !

[Bamba di Lelo]

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